Victor Segalen RENCONTRES EN POLYNESIE 22 avril - 6 novembre 2011 Abbaye
de Daoulas, Chemins du patrimoine en Finistère, 21 rue de l’Eglise,
F-29460 DaoulasL'édition originale de Stèles publié par Victor Segalen
en 1912 à Pékin.
Segalen, versant polynésien « DAOULAS – L’homme a laissé une trace
fugitive mais éclatante dans l’album des explorateurs-ethnographes. Médecin de
la marine, poète (Stèles), dessinateur, sinologue, archéologue
auteur de découvertes en Chine (monuments de la dynastie Han). Victor Segalen, Manuscrit du journal des îles, 1902-1904, BnF, département des
Manuscrits.
Victor Segalen (1878-1919) est malaisé à caser dans une catégorie, si ce
n’est celle des fous de voyage. L’abbaye de Daoulas se penche sur cette figure
originale en réunissant des témoignages de sa passion pour la Polynésie :
masques et tikis en bois, proues de pirogue, bijoux et ornements, casse-tête
des Marquises ou effigies religieuses, jusqu’à sa trousse de chirurgien. Plutôt
que de grandes institutions internationales, les objets sont autant de petits
bijoux exhumés de musées de province trop peu visités – du musée d’Art et
d’Histoire de Langres au Château-musée de Boulogne-sur-Mer. » http://www.artaujourdhui.info/art-aujourdhui-hebdo-00476.html
« La pensée de Victor Segalen constitue un outil étonnamment actuel
d'exploration pour la rencontre avec l'Autre. Il renouvelle radicalement la
notion d'exotisme au début du 20e siècle et la modernité et la
singularité de sa pensée persistent encore aujourd'hui. Très tôt dans son
œuvre, il soulève le problème des cultures et des traditions extra-européennes
en voie de disparition sous l'effet de la colonisation (poids économique et
joug religieux imposés par les colons). La vision d'une culture en déclin (en
l'occurrence les Maoris) lui fait "comprendre que, désormais, sa tâche
sera de sentir et d'exprimer la saveur du Divers" en explorant
le monde. L’exposition met l'accent sur la période polynésienne de la vie de
Segalen, avant ses grands voyages en Chine. Elle présente des œuvres et des
objets européens, en dialogue avec des pièces venues de Polynésie, jouant la
carte du « mélange d’exotismes ». Le Breton débarque
aux îles Marquises en 1903, il a vingt-cinq ans, et y découvre une culture pour
laquelle il se passionne. Au contact de ses habitants, il élabore peu à peu une
nouvelle conception de l’exotisme, qui trouve parallèlement sa source dans
l’art de Paul Gauguin, profondément admiré par Segalen. Revêtant le costume de
l’ethnologue, il écrit un roman publié en 1907, Les Immémoriaux,
par lequel il tente de raviver les anciennes traditions polynésiennes qui sont,
selon lui, sur le point de disparaître. À travers ce texte, Segalen donne la
parole aux « naturels » eux-mêmes, qui témoignent dans le passé comme dans le
présent des échanges et des relations qui se sont noués entre les indigènes et
les “hommes à la peau blême” […] » http://www.cdp29.fr/daoulas-lesactualitesexpositionencours.html
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