mardi 22 décembre 2020

A new Drawing Research Network named Drawbridge

A new Drawing Research Network named Drawbridge

Drawbridge is a new drawing research network based at CIT Crawford College of Art and Design, Cork, Ireland. Drawbridge aims to provide opportunities for researchers, students, and artists to collaborate, exchange and disseminate ideas around drawing practice in its widest possible interpretation. Drawbridge plans to engage with diverse approaches from within the arts, incorporating disciplines such as performance, installation, film, and the written word, through a series of interdisciplinary projects and collaborations that will have an impact across the institute/university and beyond. Incorporating both theory and practice, Drawbridge is focused above all on promoting the capability of drawing to give form to thought, and on initiating and collaborating in research activities both nationally and internationally. 

Drawbridge has already pursued collaborations that have included the departments of Architecture and Arts in Health and Education within CIT/MTU and we intend to expand our activities to develop collaborations with colleagues in such disciplines as science, technology, and music. Within the Crawford, Drawbridge is focused on developing existing and future drawing workshops and projects with the aim of exploring and consolidating current drawing practice. A shared interest in the experiential and phenomenological nature of drawing was the original impetus for the establishment of Drawbridge by Crawford lecturers Dr Helen Farrell and Dr Lucy Dawe-Lane. With the imminent foundation of Munster Technological University (MTU), Drawbridge is well placed to make an active contribution to the future research profile of the new university. 

 

For more information contact 

Anne-May Tabb 

Drawbridge Research Assistant 

AnneMay.Tabb@cit.ie 

samedi 19 décembre 2020

A Companion to Contemporary Drawing

 A Companion to Contemporary Drawing

Kelly Chorpening (Editor)Rebecca Fortnum (Editor)Dana Arnold (Series Editor)

ISBN: 978-1-119-19454-5 November 2020 

Wiley-Blackwell 576 Pages

https://www.wiley.com/en-us/A+Companion+to+Contemporary+Drawing-p-9781119194545


A Companion to Contemporary Drawing explores how 20th and 21st century artists have used drawing to understand and comment on the world. Presenting contributions by both theorists and practitioners, this unique textbook considers the place, space, and history of drawing and explores shifts in attitudes towards its practice over the years. Twenty-seven essays discuss how drawing emerges from the mind of the artist to question and reflect upon what they see, feel, and experience.

This book discusses key themes in contemporary drawing practice, addresses the working conditions and context of artists, and considers a wide range of personal, social, and political considerations that influence artistic choices. Topics include the politics of eroticism in South American drawing, anti-capitalist drawing from Eastern Europe, drawing and conceptual art, feminist drawing, and exhibitions that have put drawing practices at the centre of contemporary art.

https://onlinelibrary.wiley.com/doi/book/10.1002/9781119194583

TABLE OF CONTENTS

Notes on contributors

Acknowledgements

Introduction
Kelly Chorpening and Rebecca Fortnum

The Power of Drawing

1. The Black Index, Bridget R. Cooks

2. A State of Alert: The Politics of Eroticism in South American Drawing, Sofia Gotti

3. Graphic Witness, Kate MacFarlane

4. Drawn from Communism: Anti-Capitalist Drawing from Central-Eastern Europe, Magdalena Radomska

5. Differencing Drawing: Feminist Perspectives on Line, Surface and Space, Griselda Pollock

6. A Dirty Double Mirror: Drawing, Autobiography and Feminism, Rebecca Fortnum

7. Between the Sky and the Handle: Shilpa Gupta’s Drawings in the Contemporary, Parul Dave Mukherji

8. Drawing as Contagion, Jade Montserrat

9. Curating Drawing: Exhibitions and the Centering of Drawing In Contemporary Art, João Ribas

The Condition of Drawing

10. Observation and Drawing: From Looking to Seeing, Paul Moorhouse

11. Drawing’s Impropriety, Lucian Massaert

12. Drawing in Atopia; an exploration of ‘drift’ as method, Beth Harland

13. Works on/and/with Paper: Approaching Drawing as Responsive Marking, Marina Kassianidou

14. Indexical Drawing: On Frottage, Margaret Iversen

15. Ground as Critical Limit, Laura Lisbon

16. Drawing’s Finish, Stephanie Straine

17. Radical Antinomies: Drawing and Conceptual Art, Anna Lovatt

18. Drawing Desires, Sunil Manghani

19. Drawing from life in the 21st century art school, Kelly Chorpening

The Expanse of Drawing

20. Marking Time, Moving Images: Drawing and Film, Ed Krčma

21. Digital Drawing, Tamarin Norwood

22. The dot and the line: Drawing Amongst Computers, Jane de Almeida

23. Installation/Drawing: spaces of drawing between art and architecture, Sophia Banou

24. Informational Drawing, Matthew Ritchie

25. Drawing Towards Sound – Notation, Diagram, Drawing, David Ryan

26. Chinese calligraphy: a drawing ecology, Eric Otto Wear

27. The Enduring Power of Comic Strips, Simon Grennan

Index

lundi 14 décembre 2020

« Créer, c’est résister, résister, c’est créer »

 « Créer, c’est résister, résister, c’est créer. Cette injonction, lancée en son temps par le Conseil national de la résistance, n’aura jamais été aussi actuelle. Ceci est un appel aux armes de l’esprit : pensons, débattons et surtout, créons »

La fresque XXL arborant la devise française peinte à Paris en 2016 par la star américaine a été vandalisée dans la nuit pour protester contre la politique du gouvernement.

Emmanuelle Jardonnet Le Monde

La fresque de Shepard « Obey » Fairey après une action commando à Paris, le 14 décembre 2020.

Tout un symbole. La gigantesque Marianne peinte par Shepard « Obey » Fairey sur le flanc d’un immeuble du 13e arrondissement en 2016 a été vandalisée dans la nuit du 13 au 14 décembre. La figure allégorique nationale version street art pleure désormais des larmes de peinture rouge sang, et les trois mots de la devise française, qui s’étalent sur toute la largeur de la fresque, ont été barrés de jets de peinture blanche. C’est la plate-forme militante Hiya !, consacrée aux cultures urbaines, qui a révélé ce détournement aux aurores sur son site Internet.

Le jeune média spécialisé a, en parallèle, reçu la revendication des auteurs, qui restent anonymes, sous la forme d’un pamphlet adressé au gouvernement, dont il cite quelques passages : « Ouvrez donc les yeux (…). Vous dérobez les mots brillants cachés derrière les vitrines de nos espoirs pour les remplacer par des signifiants creux, de la camelote lustrée, incrustée d’émeraudes réactionnaires en plastique (…). Vous êtes les maris violents des valeurs que vous prétendez défendre (…). Agitez vos drones, zappez entre vos caméras, la seule chose que vous verrez, c’est nos majeurs depuis les toits de la ville, de la peinture plein les fringues. »

[…] Cette action, simplement signée d’un #mariannepleure, fait directement écho à un « appel à la résistance citoyenne et créative » et une invitation « à bâtir une nouvelle Concorde », lancés quelques jours plus tôt sur Internet, déjà signés par une trentaine de musiciens, graffeurs et militants, et auxquels Hiya ! s’était associé.

L’initiative dénonce les fractures de la société française, un « inventaire de régressions » et des atteintes aux grands principes de la République en pleine vague de contestation des projets de loi « sécurité globale » et sur les séparatismes : « Toutes ces valeurs dont nous sommes si fiers, la liberté, l’égalité, la fraternité ; mais aussi la laïcité, le droit du sol, le droit d’asile, sont jour après jour détricotées. La compréhension de l’autre disparaît des rapports sociaux. »

Elle invite à répondre par la création artistique et la mobilisation : « Artistes, intellectuel.le.s et citoyen.ne.s, toutes et tous créateurs et créatrices, redonnons sa fierté à notre pays et à ses habitants  quels que soient leurs origines, leurs confessions, leurs genres, leurs milieux sociaux ou toute autre barrière artificiellement dressée entre nous. Créer, c’est résister, résister, c’est créer. Cette injonction, lancée en son temps par le Conseil national de la résistance, n’aura jamais été aussi actuelle. Ceci est un appel aux armes de l’esprit : pensons, débattons et surtout, créons », dit encore le texte, qui invite à partager des créations engagées avec le hashtag #mariannepleure, amenées à être relayées par Hiya !

[…] depuis ses débuts, Shepard Fairey a lui-même toujours poursuivi une pratique illégale en marge de son parcours légal, par le collage clandestin d’affiches dans les rues, de sa ville de Los Angeles jusqu’à Paris. […]

Emmanuelle Jardonnet


mercredi 9 décembre 2020

Suggestion pour les cours de dessin virtuels

 Suggestion pour les cours de dessin virtuels

Ce document légendé « Un cours de dessin au temps de la reine Victoria » peut certainement nous donner quelques idées pour l’enseignement du dessin à distance. Comme sur cette image, nos écrans, dans les applications Zoom et Teams, nous permettrons de suivre en temps réel la bonne exécution des exercices par nos élèves.

N’allons par croire Gombrich lorsqu’il parle de méthodes « tristes et desséchantes », ni lorsqu’il critique « l’apprentissage mécanique préconisé par cette méthode » ou encore lorsqu’il déclare que cette procédure étouffe « l’imagination et la spontanéité ».

Voir l’ouvrage de E. H. Gombrich, L'art et l'illusion. Psychologie de la représentation picturale, trad. de l’anglais par Guy Durand, Paris, éd. Gallimard, coll. Bibliothèque des Sciences humaines, 1971, p. 196.

dimanche 1 novembre 2020

Remise en cause de la liberté académique

Remise en cause de la liberté académique

Tribune Le Monde 31/10/2020

« […] L’affliction qu’éprouve le professeur que je suis, devant tant d’ignorance, s’accompagne d’un sentiment de colère. Colère devant l’hypocrisie d’une élite politique qui, soudain, redécouvre l’enseignant et le met au cœur de son dispositif, comme elle l’a fait il y a six mois avec les infirmières, mais n’a cessé depuis quarante ans de malmener financièrement et idéologiquement l’hôpital et l’école. Colère devant le viol de la loi du 26 janvier 1984 – qui garantit aux enseignants et aux chercheurs, dans son article 57, « une entière liberté d’expression dans l’exercice de leurs fonctions » – par Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation nationale, quand il s’en prend aux « ravages » de l’islamo-gauchisme « à l’université ».

Colère encore devant le vote par le Sénat, dans la nuit du 28 octobre, d’un amendement au projet de loi de programmation de la recherche (LPR) qui conditionne l’exercice des libertés académiques au « respect des valeurs de la République ». Cette dernière notion n’a jamais fait l’objet d’une définition juridique ou réglementaire. La rendre opposable à l’exercice des libertés académiques reviendrait à subordonner celles-ci aux pressions de l’opinion ou du gouvernement. L’amendement contrevient d’ailleurs au principe d’indépendance des universitaires, intégré au bloc de constitutionnalité après la décision 93-322 DC rendue par le Conseil constitutionnel, le 28 juillet 1993. […] »

Jean-François Bayart, professeur de sociologie politique à l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID, Genève), dernier ouvrage paru : « L’Illusion identitaire » (Fayard, 2018).

lundi 21 septembre 2020

Colloque : Lacan, le moment Soury

Colloque Soury - Première partie

Lacan, le moment Soury : « parler, dessiner, écrire, manipuler »

Colloque de l’École lacanienne de psychanalyse

Samedi 26 et dimanche 27 septembre 2020, Paris


Au milieu des années 70, dans le contexte où Lacan élabore son Séminaire à partir du nœud borroméen, dans un dialogue constant avec Pierre Soury, le travail avec un autre a été élevé au rang de méthode. Soury la caractérisait comme un « seul et pas seul » qui répliquait, à ses yeux, la relation analytique. Dans le même temps, cette méthode était redoublée par la collaboration entre Pierre Soury et Michel Thomé. C’est peut-être là qu’elle a été portée à son acmée. Lacan a pu dire sa surprise des résultats que ces deux-là obtenaient en se parlant.

Pierre Soury, dans ses travaux en marge du séminaire de Lacan a prolongé l’enquête sur le nœud borroméen en développant une méthode basée sur le travail de l’incompréhension, le respect pour la difficulté et une certaine temporalité qu’il a appelé « bonne lenteur ». C’est peut-être pour cela qu’au moment de son suicide, une note funèbre parue dans la revue Littoral le saluait comme l’un de « ceux, à vrai dire fort rares, dont l'enseignement n'a pas laissé notre lien à la psychanalyse inchangé ».

Des points de vue provenant de la psychanalyse, les mathématiques et les arts discuteront de la valeur de ce moment.

Intervenants :

Amélie de Beauffort               René Guitart

Dominique Bourn                   Guy Le Gaufey

Giancarlo Calciolari                René Lew

Inés Crespo                             Tania Martin Zimmer

Sara Darmayan                       Yan Pélissier

Jean-Luc Deschamps              Thatyana Pitavy

Yann Diener                           Michel Thomé

Claude Eisenberg                    Véra Treguer

 

LIEU : Salle Victor Lyon, Cité Universitaire, 29 Boulevard Jourdan, 75014 Paris

Entrée libre dans la limite des places disponibles sur inscription : colloquesoury@gmail.com

samedi 12 septembre 2020

La transgression s’efface des œuvres

 La transgression s’efface des œuvres dès qu’il est question de politique, de religion, de sexe, de couleur de peau

Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde »

Chronique. Le Monde, 11/09/2020

« […] la transgression s’efface des œuvres dès qu’il est question de politique, de religion, de sexe, de couleur de peau. Ce qui fait beaucoup.

[…] vous trouverez des tas d’œuvres qui dénoncent le néolibéralisme, le sexisme, l’homme blanc, les riches, le pouvoir, un cocktail qui brime les pauvres et les minorités. Les sujets sont pertinents, mais leurs représentations collent tant aux discours sociétaux qu’ils deviennent un combat moral, regorgent de bons sentiments, sans imaginaire, nuance ou complexité. Isabelle Barbéris l’a montré dans L’Art du politiquement correct (PUF, 2019), dans lequel elle dénonce un nouvel académisme.

On est loin d’un Genet en littérature, ou d’un Buñuel au cinéma, par exemple Viridiana, Palme d’or 1961, dans lequel une riche héritière aide des pauvres, qui, un soir, se saoulent, pillent la maison de leur bienfaitrice et essaient de la violer – les pauvres sont des riches désargentés. Dans le théâtre, nous dit notre consœur Brigitte Salino, « il n’y a plus de place pour la provocation », alors que cet art est celui de l’affrontement des idées.

[…] Il faut le CV d’Ariane Mnouchkine – femme, 81 ans, de gauche, talentueuse – pour mettre en scène des barbus qui tournent un porno, dont un ressemble au Chaplin du Dictateur, dans Une chambre en Inde.

[…] Un remarquable dossier de Courrier international (dans le daté 3 au 9 septembre) raconte le cas américain. Les artistes qui sortent des clous doivent affronter la cancel culture (carrière ruinée pour actes inadéquats), l’appropriation culturelle (adopter les signes d’une autre culture), le woke (traquer le privilège blanc), les trigger warnings (mise en garde des étudiants sur les passages traumatiques d’un livre), les safe spaces (réservés à une communauté), etc.

Ces armes sont le seul moyen de nous faire entendre, disent des militants de minorités. C’est juste, mais les conséquences tutoient la purification de l’art. Les exemples pullulent, comme celui, en juillet, du roman de l’autrice américaine Alexandra Duncan, bloqué à l’imprimerie à cause d’un passage où elle parle au nom d’un Noir ; elle a demandé pardon pour « une erreur aussi monumentale ». […] »

mercredi 2 septembre 2020

12th SAR International Conference on Artistic Research

 Society for Artistic Research

12th SAR International Conference - deadline for submissions 30th of September!

Society for Artistic Research
12th SAR International Conference on Artistic Research

Hosted by mdw – University of Music and Performing Arts Vienna in cooperation with the Academy of Fine Arts Vienna and the University of Applied Arts Vienna.

Conference will be hosted as a live online event: from 7th to 9th April 2021.
Deadline for 
submissions via the Research Catalogue (RC): 30th Sept 2020.
Deadline for registering as full users at the RC: Ten days earlier – 20th Sept 2020.


The 12th SAR International Conference on Artistic Research will invite submissions that relate to three attractors care, dare, and share. It will be the first SAR conference organized as a live online event. We are calling for artistic researchers to present their work, processes, methods, discoveries, knowledge interventions, new insights, understandings, and to engage in exchange – in actions and words, complex and simple, by conventional and unconventional, robust, and fragile means.

We encourage original contributions that take on the challenge of bringing liveness to this mediated online event. Each contribution shall receive ample discussion time (in real time via video conference).

We will support the following presentation formats:
Presentation using preproduced material, which will be “presented” and integrated in an interactive online conference;
Streamed live-performances/demonstrations.

The conference website (including the detailed call and the link to the submission form at the RC) is available here: 
https://www.sar2021vienna.ac.at/
contact: 
sar2021@mdw.ac.at