mercredi 30 novembre 2011

JAR 1 online NOW

JOURNAL FOR ARTISTIC RESEARCH
A new online, peer-reviewed journal for the publication and discussion of artistic research
http://www.jar-online.net/

JAR 1 is online NOW with contributions by
Sarah Alford (Canada), Sarah Breen Lovett (Australia), Nell Breyer (USA), Laura F. Gibellini (USA), Laura Maes (Belgium), Vincent Meelberg (The Netherlands), David Overend (UK), Martin Tröndle et al. (Germany).
Artistic research is a newly emergent and rapidly evolving field, whose status is still hotly debated. The Journal for Artistic Research (JAR) has been launched to provide an influential voice in this debate, conceived as a platform for the re-negotiation of the relationship between art and academia, and the role and function of research in artistic practice.
JAR embraces research practices across disciplines, inviting exchange that enhances artistic research methodologies across the arts, sciences and humanities, emphasizing the transdisciplinary character of much artistic research.
Unlike the traditional journal article format, JAR offers its contributors a dynamic online canvas where text can be woven together with image, audio and video. This new approach displays research practice in a manner that respects artists' modes of presentation and will incorporate web-enabled possibilities for collaboration, debate and discussion.
Working with an international editorial board and a large panel of peer-reviewers the journal offers a unique reading experience while fulfilling the expectations of scholarly dissemination. As particular feature, JAR makes final review reports public. The reports are available on http://www.researchcatalogue.net/

and can directly be accessed through the menu item 'About this research' in the HOME menu of each research exposition.
http://www.researchcatalogue.net/portal/search-result?resulttype=user

lundi 28 novembre 2011

écoutez Eliane Escoubas

Alain Veinstein reçoit Eliane Escoubas, auteur de L'espace pictural, éd. Encre marine.
Emission “Du jour au lendemain” 25-11-2011
Encore quelques jours pour écouter le podcast.
http://www.franceculture.fr/podcast/4294389
http://www.franceculture.fr/emission-du-jour-au-lendemain-eliane-escoubas-2011-11-25

Éliane Escoubas est professeur émérite de philosophie à l'Université de Paris-Est.
Elle a publié : Imago Mundi. Topologie de l'art (Paris, Galilée, 1986), L'Esthétique, (Paris, Ellipses, 2003), Questions heideggeriennes - Stimmung, Logos, Traduction, Poésie, (Paris, Hermann, 2010). Des traductions : de Husserl, Recherches phénoménologiques pour la constitution (Ideen II) (Paris, PUF, 1982), d'Adorno, Kierkegaard - construction de l'esthétique (Paris, Payot, 1995), et de nombreux articles dans les revues La Part de l'Oeil, Poésie, Critique, Les Temps modernes, Études philosophiques, ou dans des ouvrages collectifs.

The Drawing Theatre with Marega Palser

The Drawing Theatre - With Marega Palser
from the Mr & Mrs Clark Performance Company
Sat 3 December
11-5pm
We are really excited to be working with Marega Palser from the Mr & Mrs Clark Performance Company for the December edition of The Drawing Theatre. Marega is a dancer and performance artist and will be basing the event around her latest production 'Sometimes We Look', a site specific combination of dance, drawing and animation.

More info and booking:
http://www.bac.org.uk/whats-on/dr/


More info on The Drawing Theatre and other London Drawing events:
http://www.londondrawing.com/drawingtheatre

For exciting images of past London Drawing events:
http://www.flickr.com/photos/londondrawing/collections/





The Drawing Theatre is a spectacular fusion of theatre and drawing in a creative workshop designed to intrigue and excite. The sessions are a result of a six year creative life drawing program facilitated by London Drawing at Tate Modern and combine elements of performance and movement, light and sound to create an unforgettable drawing experience which aims to re-invent the traditional concept of life drawing. Using low-fi experimental drawing materials and techniques, participants explore the human figure in hidden spaces and beautiful architecture, turning inspiration into drawings, collages and 3D drawings.

Aristide Bianchi à la Galerie Vertige



exposition
Aristide Bianchi
Galerie Vertige
60, rue de Veeweyde
1070 Bruxelles
du vendredi 18 novembre au samedi 17 décembre 2011

ouvert du lundi au vendredi de 10h à 16h.
http://www.galerievertige.be/index.php

Exposition: 'Parler et mur'

Roch Barbieux, Aurélie Gravelat et Swann Mahieu exposent
12 rue de la bougie
1070 Anderlecht
les 10, 11, 17 et 18 décembre 2011 : heures d'ouverture de 11h à 17h
Vernissage le 9/12/2011 à 19h
Décrochage le 18/12/2011 à 14h
www.swannmahieu.blogspot.com
http://rochbarbieux.blogspot.com/

Colloque. L’image peut-elle nier ?

L’image peut-elle nier ?
Explorations dans les domaines artistique et scientifique
Université de Liège,
15 et 16 décembre 2011
Salle de l’Horloge (2e entresol, Bâtiment central, 7 place du XX août, 4000 Liège)

Jeudi 15 décembre 2011
9h00-9h30 Accueil et ouverture par Sémir Badir et Maria Giulia Dondero
9h30-10h15 Jean-François BORDRON, Modes de la négation iconique
10h15-11h Marion COLAS-BLAISE, Reproduction sérielle et citation de l’image : répéter, est-ce nier ?
11h15-12h00 Anne BEYAERT-GESLIN, La négation de la compétence
12h00-12h45 Maria Giulia DONDERO, La négation énonciative par niveaux : du texte visuel au statut
14h30-15h15 Philippe LOMBARD, Métalepses du regard
15h15-16h00 Caroline JULLIEN, Sur quelques figures de l'infini
16h15-17h00 Odile LE GUERN, De quelques pratiques énonciatives pour une négation par l’image
17h00-17h45 Ivan DARRAULT-HARRIS, De l'allégorie à la scène mythique : de quelques assertions et négations iconiques

Vendredi 16 décembre 2011
9h30-10h15 Bernard VOUILLOUX, Entre ceci et cela. Négation linguistique, dénégation iconique
10h15-11h00 Gian Maria TOR, L’image peut-elle énoncer ?
11h15-12h00 Valérie ANGENOT & Jean WINAND, L’image égyptienne peut-elle nier ?
12h00-12h45 Sémir BADIR, Figures de la négation chez Magritte
14h30-15h15 Denis BERTRAND, Titre à confirmer
15h15-16h00 Carolina LINDENBERG LEMOS, L’absence et l’interruption dans un parcours interprétatif d’une installation de Dany Danino
16h00-16h30 Jean-Marie KLINKENBERG, Conclusions

« La négation est une propriété qu’on assigne d’ordinaire aux langages, naturels comme formels. […] L’hypothèse sémiotique selon laquelle l’image est justiciable d’une analyse en termes de langage invite à ce que l’on postule également à son endroit la propriété de négation. L’image peut-elle nier ? Si oui, comment le fait-elle ? On remarque aisément que, en dehors des cas triviaux d’usage d’un symbole ou quasi-symbole (croix, barre oblique, couleur rouge, etc.), les formes de négation de l’image sont toutes « indirectes ». C’est à explorer le parcours que prend la négation dans l’image et à consigner ses possibilités de manifestation en fonction des spécificités sémiotiques du visuel que le présent colloque est consacré.
En l’occurrence, les spécificités sémiotiques les plus utiles à la description de la négation dans l’image nous paraissent relever de ce qu’on a coutume d’appeler l’énonciation. Aussi est-ce à partir des modes d’existence et des instances énonciatives que l’on suggère de mener cette exploration.
Les modes d’existence des figures visuelles permettent d’évaluer leurs degrés de présence au sein d’une énonciation globale. Les figures peuvent ainsi être virtualisées, figures absentes dont le manque même est manifesté (par exemple à travers un espace vide dans la topologie de l’image) ; elles peuvent être potentialisées, notamment quand elles sont en attente d’un développement ; elles peuvent encore être actualisées, c’est-à-dire présentes dans l’image mais faiblement assumées, ou cachées, ou équivoques. Il s’agirait, à partir de ce cadre théorique, d’évaluer les degrés de présence de la négation dans l’image. Quelles sont les forces (au sens deleuzien, voir Logique de la sensation, 1981) qui entrent en dynamique et permettent à la négation de se manifester ? Par exemple, la non-figuration d’une valeur positive assertée précédemment suffit-elle à la manifestation d’une négation (à ce sujet, voir l’analyse de Rencontre de deux sourires de Max Ernst dans J. Fontanille « Le trope visuel. Entre présence et absence », 1996) ? […]
Au-delà de ces formes de manifestation, il devrait apparaître clairement que les valeurs propres à la négation dans l’image dépassent de loin son seul sens logique de contradiction. Il s’agirait dès lors de voir comment l’image rend pertinentes d’autres acceptions de la négation, en alléguant des champs sémantiques divers. En particulier, on peut envisager une acception méréologique, où l’organisation globale permet de reconnaître et donner sens aux relations entre les vides et les pleins, une valeur narrative, où il s’agit souvent de positionnements négatifs permettant de réinitialiser une histoire, et une acception métaphysique (quand on fabrique, en arts comme en sciences, des formes expérimentales pour ce qui n’a pas de tangibilité apparente et qu’il ne paraît possible de décrire que négativement — Dieu, l’antimatière, etc...).
Enfin, il importerait également de statuer sur les niveaux de pertinence où la question de la négativité intervient : celui de l’image-texte (y compris les phénomènes d’intertextualité), celui du genre et celui du statut social. […] »

mardi 22 novembre 2011

Brian Mura à la Galerie du Tableau à Marseille




Brian Mura, Sans titre, journaux internationaux, eau, colle, 2010.


Brian Mura, Alphac, plastiques, couleurs - dimensions variables, 2009 / 2010.

Brian Mura expose à la Galerie du Tableau
37, rue Sylvabelle
13006 Marseille
du 28 novembre au 10 décembre 2011.

lundi 21 novembre 2011

Femme, Eros et Philosophie

Femme, Eros et Philosophie : Identité féminine, bio-pouvoir du discours et éros philosophique
Colloque transdisciplinaire et international
6 et 7 décembre 2011
Institut Supérieur de Philosophie (UCL)
Centre « Philosophie et textualité »
Louvain-la-Neuve
Entrée : Gratuite. Réservation obligatoire (cathy.testelmans@uclouvain.be)
Renseignements : (elen.diotte@student.uclouvain.be)

6 décembre
9h30 : Ouverture du colloque par Nathalie Depraz (Socrate 21)
9h45 : Nathalie Depraz : Phénoménologie de l’erôs féminin
11h00 : Marie-Élisabeth Henneau : Des mots et des corps pour dire l'indicible : expériences amoureuses de mystiques chrétiennes (XVIIe-XXe s.)
12h00 : Marìa Lugones : Toward a Decolonial Feminism (titre à confirmer)

14h15 Tables rondes (2 sessions en parallèle)
Table 1 : Femme et Discours
14h30 : Mylène Botbol-Baum : Philosophie de la rive grecque à la rive hébraïque : une féminisation de l'éros ?
15h15 : Charlotte Luyckx : La nature, la femme et le sacré : le point de vue de l'écoféminisme
16h15 : Sylvie Lausberg : Les injures sexuelles comme construction langagière dévalorisante : d’un réductionnisme imaginaire à une aptitude relationnelle à l’Autre
17h00 : Susann Heenen-Wolff : Le genre, le sexe, d'un point de vue psychanalytique

Table 2 : Féminité, corporéité et éros philosophique
14h30 : Daniel Proulx : La figure de la Sophia, chez Henry Corbin
15h15 : Elen Dania Diotte Besnou : Quelques remarques sur les implications éthiques du mythe du féminin érotique dans l’anthropologie de Michel Cazenave
16h15 : Isabelle Raviolo : Éternel féminin? Une phénoménologie de la chair
17h00 : Fleur Courtois : La dramatisation de Médée par Carlota Ikeda

17h45 : Clôture de la journée par Michel Cazenave (Socrate 21)
19h30 : Michel Cazenave : Féminitude et eros philosophant

7 décembre
9h30 : Introduction à la seconde journée par Jean-Michel Counet (Socrate 21)
9h45 : Bernedette Muthien: Decolonizing love
11h00 : Baudouin Decharneux : Une lecture du mythe d'Erôs et Psychè dans l'Âne d'Or d'Apulée
12h00 : Christos Yannaras : Désir, Plaisir, connaissance charnelle de la Beauté : L'indétermination ontologique du réel

14h15 : Tables rondes (2 sessions en parallèle)
Table 1 : Femme et Discours
14h30 : Aurel Prentice : « Un gay dans un corps de femme » ? Du secret à l’incarnation, de l’auto-identification à la transidentité
15h15 : Valentina Tirloni : Les valeurs de la féminité dans la critique des pouvoirs techno-politiques
16h15 : Anne-Dolorès Marcelis : Quel est le goût de la mystique "post-Vatican II" ? Étude des milieux professionnels de la prière : les moniales contemplatives
17h00 : Fabien Nobilio : L'amour interloqué. La mère, l'inconnue et la veuve dans l'évangile de Jean

Table 2 : Féminité, corporéité et éros philosophique
14h30 : Jean Leclercq : « Plutôt ta putain que Son impératrice » : Héloïse la philosophe ?
15h15 : José M. Zamora : L'érôs cynique d'Hipparchia de Maronée
16h15 : Irini Fotini Viltanioti : « L'Eros est un grand démon » (Platon, Banquet 202 d)
17h00 : Michel Lisse : Déconstruction du phallogocentrisme : du schème de la paternité à celui de la souveraineté en passant par celui de la fraternité. Un itinéraire de Jacques
Derrida

17h45 : Clôture de la journée par Michel Cazenave
18h00 : Mot de la fin et clôture du colloque par Jean-Michel Counet (Socrate 21)

jeudi 17 novembre 2011

La saisie du modèle. Rodin 300 dessins 1890-1917

La saisie du modèle. Rodin 300 dessins 1890-1917
Exposition
du 18 novembre 2011 au 1er avril 2012
Musée Rodin
79, rue de Varenne
75007 Paris
http://www.musee-rodin.fr/fr/exposition/la-saisie-du-modele

« On connaît Rodin sculpteur, mais connaît-on Rodin dessinateur ? Cette exposition rassemble de façon spectaculaire 300 dessins des trente dernières années. C’est, dans la dernière partie de sa vie, la forme d’expression prépondérante de l’artiste.
C'est à la fin des années 1890, que Rodin entama une véritable carrière de dessinateur en s’adonnant quotidiennement au dessin. Cela devint manifeste lorsque le sculpteur exposa ses œuvres graphiques à Berlin, en 1903, où il montra près de trois cents dessins à la 8e Sécession. Le propos de l’exposition est de renouer avec la richesse et l’ampleur des expositions de dessins organisées du vivant de l’artiste et de permettre de prendre la mesure du degré d’accomplissement de Rodin dessinateur et aquarelliste.
A travers la reconstitution de grandes séries identifiables comme les Psychés, les Femmes au peignoir, les Danseuses ou les découpages et les dessins réhaussés d’aquarelle, certains thèmes et certaines caractéristiques du dessin de l’artiste sont explorés. Sa pratique même, avec les jeux et enjeux d’une forme qui se cherche sans cesse, souvent reprise et corrigée, découpée ou dédoublée ; le rapport des corps à l’espace, des corps en apesanteur ou qui créent leur propre espace ; la lancée maîtrisée d’un trait continu et constant qui définit une forme synthétique ; ou encore, l’importance du thème de la femme fatale ou de celui des corps sexués.
Le parcours proposé aboutira aux dessins ultimes de Rodin qui permettent de saisir l’extraordinaire tension introduite par l’artiste entre le naturalisme d’un dessin, captant un geste, un mouvement, dans toute son immédiateté et sa justesse, et l’indépendance grandissante du trait et de la couleur.
Rendre sensible la liberté du dessin chez Rodin, qui a contribué à ouvrir un espace immense aux artistes du XXe siècle, est le véritable projet de cette exposition de trois cents dessins. »
Catalogue : Rodin 300 dessins 1890-1917 en coédition avec les Editions Nicolas Chaudun, 256 p.
Journées d’étude : 8 et 9 mars 2012

mercredi 16 novembre 2011

Colloque Lacan avec Hintikka

Colloque Lacan avec Hintikka
21 et 22 novembre 2011
Institut finlandais
60 rue des Écoles
75005 Paris

Lundi matin (9h-12h)
- René Lew : Introduction

- René Lew : La logique de la signifiance en psychanalyse peut-elle se passer de la logique de l'existence dans l'épistémologie philosophico- mathématique ?
- Osvaldo Cariola : De l’existence en psychanalyse
- Manuel Rebuschi : Une sémantique de « Je » sans engagement
Lundi après-midi (14h-18h)
- Marc Saint-Paul : Le dire vrai et la science du réel, investigations préliminaires pour un appui du psychanalyste sur la logique hintikkienne
- Gérard Crovisier : Indétermination, entre Aristote et intuitionnisme, le choix de Lacan
- Jaakko Hintikka (1) : Logic as thought-experimentation ant its psychology

Mardi matin (9h–12h)
- Wolfgang Brumetz : Lacan avec Hintikka : la structure visée par Lacan est définissable en logique IF
- Denis Vernant : De la véridicité, jeux et enjeux
Mardi après-midi (14h-17h)
- Alain Juranville : Psychanalyse et savoir de l’existence
-René Guitart : Logique pour l'indépendance et spécification de propriétés universelles
- Jaakko Hintikka (2) : Informational independence and the « society of the mind »
- René Lew : Ouverture sur l’après-colloque

Ce colloque ce tiendra en anglais (traduit) et en français.
Entrée libre, sous réserve de places disponibles.
tél : 01 40 51 89 09, info@institut-finlandais.asso.fr .
Organisation : Institut finlandais et Lysimaque

Jaakko Hintikka, La vérité est-elle ineffable ? et autres essais, éditions de l'Eclat, 1994.
« Les quatre études qui composent le présent recueil témoignent de la variété des intérêts de l'auteur.
Les questions que posent le statut du langage et ses liens avec ce que nous appelons ordinairement le réel ne sont pas fondamentalement ni forcément étrangères aux interrogations ou aux visées qui animent la création artistique. Assurément, les propos des peintres sont rarement immédiatement compréhensibles au philosophe ; ceux des écrivains peuvent l'être davantage. Pourtant, à la lumière de leurs œuvres, ils révèlent de singulières convergences, des parallèles ou des complicités croisant les voies dans lesquelles la philosophie se fraye un chemin, de façon tout aussi problématique, quoique plus consciente en apparence.
Des réflexions qui concernent ici la vérité à celles qui s'étendent à Picasso et Braque, puis à Virginia Woolf, jusqu'au sens de la phénoménologie chez Wittgenstein, un fil court dont Hintikka tente de suivre les méandres : celui de la poursuite du réel. »

samedi 12 novembre 2011

The Art Section







The Art Section
Online Journal of Art and Cultural Commentary
Published by The Art Section, Inc.
October 2011
(Volume V, Number 9)
On Drawing
Guest Edited by Andrew Hewish
http://www.theartsection.com/


Introduction to the issue by Deanna Sirlin
Jason Hicklin, Kenmare River West Cork.
Guest Editor's Introduction by Andrew Hewish
Phil Goss by Julio Lopez Tournel
Eva + Adele by Andrew Hewish
Kirsty Buchanan by Paul Kindersley
Paul Kindersley by Kirsty Buchanan
Jessie Brennan by George Charman
Thomas Müller by Gordon Shrigley
Aleksandra Waliszewska by Iona Roisin
Julio Lopez Tournel by Phil Goss
George Charman by Jessica Brennan
Virginia Verran by Andrew Mania
Kate Beck by Frank Eerhart
Giulia Ricci by Tess Jaray
Daphne Warburg Astor by Jason Hicklin
Jason Hicklin by Scott Blaser
Scott Blaser by Teresita Dennis
Nick Fox by Matt Hearne

vendredi 11 novembre 2011

Etudes de nu




Erica Baum, Untitled (Nude Figures), 1998, gelatin silver print, 16 x 20 in.
http://www.bureau-inc.com/mainsite/Artists/Erica/EricaImages1.html





mercredi 9 novembre 2011

Dance/Draw

Dance/Draw
Institute of Contemporary Art / ICA
100 Northern Avenue
Boston MA, 02210

Janine Antoni, Loving Care, 1993. Performance with Loving Care hair dye in “Natural Black,” Anthony d’Offay Gallery, London, September 10, 1993. Photographed by Prudence Cumming Associates, Courtesy of the artist and Luhring Augustine, New York. © Janine Antoni.

“Although dance and the visual arts have enjoyed a long relationship, it has traditionally been comprised of artists creating sets for performances. Recently, however, many visual artists have incorporated dance into their work, and some dancers have experimented with drawing.
Dance/Draw assembles work by nearly 40 artists and explores the multi-layered relationship between contemporary dance and the drawing of the past 40 years.
During the period after World War II, modern dance deviated from the strict codes of traditional ballet en pointe, adopting everyday gestures and natural, childlike play into its standard repertoire. So too contemporary drawing abandoned the confines of technical perfection and frequently left the picture frame altogether. In both dance and drawing the line, as an independent means of expression, was liberated from the historical ideal of perfect form, and instead appears as a mobile, open-ended element capable of exploring a wide range of ideas dealing with history and memory, as well as the expressive potential of the body.”
http://www.icaboston.org/exhibitions/upcoming-exhibitions/dance_draw/

“With approximately one hundred works by fifty artists, in media spanning video, photography, drawing, sculpture, and live performance, the Boston ICA’s seventy-fifth-anniversary show, “Dance/Draw,” promises a substantial reconsideration of the relationship between the visual arts and dance over the past half century. Arranging the work into thematic sections (“More Than Just the Hand,” “The Line in Space,” “Dancing,” “Drawing”), the show will analogize the liberation of the line from the page (think Eva Hesse or Fred Sandback) to the eschewal of traditional ballet en pointe in favor of everyday actions (e.g., Yvonne Rainer) and trace this correlation up through the work of contemporary artists such as Fiona Banner, Jesse Aron Green, Klara Lidén, and Rashaad Newsome. For the show’s catalogue, curator Helen Molesworth, Carrie Lambert-Beatty, Catherine Lord, and Paul Chan will elaborate on the porosity of these practices.”
http://artforum.com/museums/id=28925&view=print

mardi 8 novembre 2011

L’image pense

L’image pense
Image et langage chez Aby Warburg, Ernst Cassirer et Erwin Panofsky
Deuxième journée de recherche consacrée à Aby Warburg, Ernst Cassirer et Erwin Panofsky :
Vendredi 16 décembre 2011
Université de Liège,
Place du XX Août,
Salle de l’Horloge
Coopération du Centre allemand d'histoire de l'art (Paris), du groupe de contact FRS-FNRS « Esthétique et philosophie de l’art » et du groupe de contact FRS-FNRS « Historiographie et épistémologie de l’histoire de l’art » (Belgique).

Matinée :
10.00-10.30: Audrey Rieber : Introduction
10.30-11.30 : Claude Imbert : Image, rituel, sacrifice
11.15-12.30 : Fabien Capeillères : Triptyque exégétique: Warburg, Cassirer, Panofsky

Après-midi :
14.00-15.00 : Muriel van Vliet : La correspondance de Warburg, Cassirer et Panofsky et le problème de la survivance des formes visuelles
15.00-16.00 : François-René Martin : L'écriture de la persécution chez Aby Warburg et Erwin Panofsky
16.30-17.00 : Isabella Woldt : Zur Nonverbalität in Aby Warburgs Bilderreihen und André Malraux‘ Musée imaginaire
17.00-17.30 : Discussion (modérée par D. Cohn)

ARGUMENT
« L’amateur ou le chercheur curieux de la puissance significative de l’image se voit aujourd’hui confronté à une profusion de discours sur l’image et sur l’art puisqu’à ces disciplines traditionnelles que sont la philosophie de l’art, l’esthétique et l’histoire de l’art se sont ajoutées les visual studies, la Bildkritik, la Bildwissenschaft ou encore l’anthropologie du visuel. Interroger les fondements philosophiques des discours consacrés à l’image (d’art) et tout particulièrement la possibilité d’une pensée de l’image, au double sens du génitif subjectif et objectif, nous semble donc de la première importance. Selon quelles modalités en effet faut-il aborder l’image (notamment d’art) et son mode spécifique de signification ? Comment dégager ses éléments les plus signifiants et est-il possible de les « traduire » en un discours ? Nous souhaitons examiner ces questions d’une portée philosophique générale sous le filtre des théories et des pratiques d’Aby Warburg, d’Ernst Cassirer et d’Erwin Panofsky qui se sont attachés à la question de la signification de l’image en l’ancrant dans son contexte culturel, historique et anthropologique. Le fait qu’ils contribuent tous trois à théoriser l’histoire de l’art sous la forme qu’elle prend à la fin du 19e et au début du 20e nous invitera à nous demander si l’histoire de l’art constitue un lieu privilégié pour penser l’articulation de l’image et du langage, de l’image et de l’histoire.
Parce qu’il est devenu de coutume d’opposer Warburg à Panofsky, et d’ancrer la pratique iconologique de ce dernier dans le sillage néo-kantien de Cassirer, nous avons pris le parti d’étudier plutôt la constellation qu’ils forment et qui les rassemble autour du problème de la signification de l’image et de la spécificité de la pensée qui y est à l’œuvre. Iconologie critique, méthode iconologique, philosophie des formes symboliques constituent en effet des variations sur la façon d’envisager la pensée, le langage et l’image ainsi que leurs rapports. […] Parler de « sens de l’image », avancer même que l’image « pense », implique non seulement que l’on reconnaît l’existence d’une logique propre à l’image dont l’organisation interne est productrice de signification, mais que l’on voie en elle le travail d’un certain logos. C’est ce positionnement autrement plus polémique que nous avons à cœur d’explorer. […] »

lundi 7 novembre 2011

Daniel Oppenheim, L'enfant très malade approché dans ses dessins

Daniel Oppenheim, L'enfant très malade approché dans ses dessins, éditions de l’Olivier, mai 2011, 128 pages.
« […] Autre particularité du livre, bien que son titre annonce qu’il va s’agir de dessins faits par des enfants, aucun dessin ne s’y trouve ou interprété ou mis en illustration d’un propos théorique […] se justifie par l’objet même de l’ouvrage qui n’est pas de nous éclairer sur telle ou telle interprétation, mais de mettre l’accent au contraire sur l’attitude profonde que l’analyste doit adopter pour saisir l’essentiel du propos qui lui est adressé. S’il ne s’agit pas d’une innovation, sa position constitue un rappel nécessaire, rappel qui s’applique bien sûr à l’utilisation du dessin dans l’approche psychanalytique mais également à tous les outils utilisés que l’on désigne habituellement sous le terme d’objets de la médiation thérapeutique. (cf. le livre Les médiations thérapeutiques, Érès 2011 sous la direction d’Anne Brun)
Enfin, il précise, sans doute trop succinctement, sa place vis-à-vis des médecins, une place qui n’est pas la première. Ce n’est pas de lui dont dépend la guérison. Cette guérison, chacun l’espère et c’est elle qui centre le transfert en direction des médecins et du personnel soignant. Lui, il doit justifier de sa place auprès des parents, auprès de l’enfant et aussi auprès du personnel soignant lui-même. Ce rapport au « médical en tant qu’objet », réflexion si bien exposée dans les années 70 par le regretté Pierre Benoit […] Daniel Oppenheim insiste sur la nécessité non seulement de prendre en compte le dessin, mais d’être attentif aux gestes de l’enfant au décours de son dessin. Cet accompagnement qui respecte le temps de l’enfant doit aussi être à l’écoute des commentaires qu’il fait de son dessin, de ses ratures, des hésitations de son trait, de la répétition des motifs, de leur place dans la feuille, des débordements éventuels hors de cet espace blanc laissant des traces sur la table. C’est un point certainement qui distingue l’approche de l’auteur de celle de Françoise Dolto, elle plus encline à interpréter le dessin en dehors de son geste.
Une autre position originale soutenue par Daniel Oppenhein, consiste dans la possibilité pour l’enfant de reprendre un dessin fait antérieurement. Il peut le regarder et même le modifier, lui adjoindre tel ou tel détail, changer sa couleur, etc. Le dessin devient alors un témoin d’une histoire qui s’inscrit dans le temps, et pas l’inscription d’un instantané, d’un arrêt sur image pourrait-on dire. Le temps du dessin est le temps du travail avec le psychanalyste, le temps de la relation avec l’analyste qui est celui de l’hospitalisation, mais qui peut se prolonger bien au-delà.
L’interprétation du dessin par l’analyste n’est jamais assurée, toujours proposée. C’est là encore un bien utile rappel en particulier pour les moins expérimentés de nos collègues. Explorateur en terre inconnue et fragile, le psychanalyste doit montrer d’abord à l’enfant dans quelle position il se trouve vis-à-vis de lui, c’est-à-dire être à son écoute, même s’il ne parvient pas à saisir tout ce que l’enfant souhaite exprimer et que sans doute, ils ignorent tous deux. Il n’en reste pas moins que cette attitude assure l’enfant d’une présence dont l’appui lui est nécessaire. Le dessin apparaît alors pour ce qu’il doit être : un espace transitionnel entre le psychanalyste et l’enfant. Il ne s’agit pas d’entrer ici dans le jeu des devinettes, jeu auquel parfois l’enfant lui-même invite le psychanalyste; le dessin de l’enfant est présence de l’enfant dans le dessin « de son corps, de sa voix, de son moindre geste » référence ici tant à Françoise Dolto qu’à Fernand Deligny […] »
Laurent Le Vaguerèse
http://www.oedipe.org/fr/prixoedipe/2012/oppenheim
http://www.editionsdelolivier.fr/

Michel Guérin, Philosophie du geste



Michel Guérin, Philosophie du geste
« Cette édition augmentée de Philosophie du geste, ouvrage paru en 1995, reprend le texte d’origine et en conserve le titre, tout en y incluant également un essai récent intitulé “Le Geste de penser”.
Si “Le Geste de penser” peut passer à bon droit pour la suite – l’extension – de Philosophie du geste, c’est aussi qu’il réalise cette augmentation à travers la modalité singulière d’un renversement de perspective.
Qu’il enclenche une action ou exprime une émotion, le geste ne sépare pas la signification du comportement. S’il a peu retenu l’attention des philosophes, c’est peut-être en raison de la gageure de le saisir dans son prime élan : il est amorce. Les quatre gestes ici considérés comme fondateurs de pans entiers de la culture humaine, faire, donner, écrire, danser se situent au commencement de la technique, des échanges socio-économiques, des pouvoirs de la représentation, de ce bonheur d’exister corps, enfin, que les arts commentent à l’envi. Le geste, ainsi, balaie un large prisme qui va de l’utilité (voire de la nécessité) à la gratuité. Mais que les hommes inaugurent ou maintiennent ce qu’ils ont vu faire, c’est par un geste : inchoatif ou fréquentatif, il est par un aspect initiation et par l’autre imitation.
La présente édition (augmentée) renverse et prolonge la quadrature du geste par un geste de penser, qui fait apparaître qu’une discipline qui fait sens est toujours incarnée, c’est-à-dire enseignée. À l’heure où le corps idole est l’objet de tous les soins, tandis que l’univers en expansion des technologies promet la relégation de la main, méditer au sujet du geste est en somme découvrir le corps comme l’interrogation même. »
Michel Guérin a publié de nombreux essais critiques et des ouvrages de philosophie. La première édition de Philosophie du geste (Actes Sud, 1995) a figuré dans l’ultime sélection du prix Médicis essai. Derniers ouvrages parus : Le Fardeau du monde (Encre marine 2011), La Peinture effarée, Rembrandt et l’autoportrait (La Transparence, 2011).

Livres d’artistes et nouvelles formes du livre

Livres d’artistes et nouvelles formes du livre : La figure dans le paysage – 2010-2012.
Blog des cours Locative Media Art et Livres d'Artiste et Nouvelles Formes du livre 2008 2011
http://www.arpla.fr/canal2/figureblog/

« Il s’agit au sein de ce blog de travail universitaire collectif créé en 2008, intitulé La Figure dans le paysage, de revenir sur le médium artistique du fascicule imprimé ou de la simple page A4 dactylographiée, figures inaugurées par les artistes conceptuels, pour repérer les perspectives de nouvelles formes liées aux médias et dispositifs numériques qui remettent en cause la prééminence de la reliure et du feuilletage et restituent à la page le paradigme du wunderblock. […] »


Autour de Maurice Blanchot. Le Livre à venir
http://www.arpla.fr/canal2/figureblog/?page_id=8434

« Il ne faut pas confondre nouvelles formes du livre et nouvelles formes de la lecture, qui elles, remettent en cause le livre ordinaire comme lieu unique de la lecture, certes, mais revenir sur Le Livre à venir de Maurice Blanchot participe de la remise en cause du livre de type codex (le cahier de feuilles porteuses de texte), et l’article de Blanchot qui donne son titre au livre est centré sur l’idée du livre selon Mallarmé, premier acteur-déconstructeur du livre de type codex, exemplifié par le poème Un coup de dés jamais n’abolira jamais le hasard (1897-1914) […] »

Le livre et l’objet transitionnel
http://www.arpla.fr/canal2/figureblog/?page_id=8963

« Le dernier livre de Bernard Stiegler, Ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue, de la pharmacologie, s’ouvre sur une redéfinition de l’objet transitionnel, qui n’existe que parce qu’il ouvre un «espace transitionnel». Repartant de Winnicott, et de ce premier espace transitionnel de la mère à l’enfant, qui passe par cet objet, on ne peut s’empêcher de trouver dans ces cinq premières pages, l’éclaircissement théorique qui nous serait utile pour définir le livre, d’autant que subrepticement, le livre d’enfant s’est glissé dans les corpus de livres d’artistes, qui est notre objet d’étude. Le livre convient à la définition de l’objet transitionnel tel que le décrit Stiegler, un pharmakon. Quand au livre d’artiste, numérique ou non, si le livre d’artiste est un livre, la question peut se poser ainsi : Quand y-a-t-il livre d’artiste? […] »

Mallarmé. Un coup de dés jamais n’abolira le hasard
http://www.arpla.fr/canal2/figureblog/?page_id=8898

« Matériaux pour une lecture du livre, repris de l’édition ancienne Garnier Flammarion, où le texte est très annoté pour en faciliter la lecture. Nous reprenons quasiment l’ensemble de cet appareil critique indispensable et nous restituons au-dessous une forme de lecture linéaire du poème avec les notes qui en explicitent les zones syntaxiques obscures. […] »
http://chroniques.bnf.fr/archives/fevrier2007/frameset.php?src1=numero_courant/collections/menu_gauche.php&src2=numero_courant/collections/acquisitions.htm&m1=elOne&m2=E1&m3=1

vendredi 4 novembre 2011

on Fred Sandback and Agnes Martin at Dia:Beacon and Dia:Chelsea





Joanna Kleinberg on Fred Sandback
Gallery Talk
at Dia:Beacon
Saturday, November 19, 2011, 2 pm
Dia:Beacon, Riggio Galleries
3 Beekman Street, Beacon, NY 12508
845 440 0100
www.diaart.org
Joanna Kleinberg has been an Assistant Curator at The Drawing Center in New York since September 2007. There she curated various exhibitions, including Claudia Wieser: Poems of the Right Angle (2010); Dorothea Tanning: Early Design for the Stage (2010); and Apparently Invisible(2009), The Drawing Center's annual Selections exhibition. Forthcoming in 2013 is an exhibition of Sean Scully's Change and Horizontals early drawings, as well as the first solo museum show in North America of work by Spanish artist, Ignacio Uriarte.








Jutta Koether on Agnes Martin
Artists on Artists Lecture Series
Monday, November 14, 6:30 pm
Dia:Chelsea
535 West 22nd Street, 5th Floor, New York, NY 10011
www.diaart.org
Jutta Koether was born in 1958 in Cologne, Germany, and is currently based in New York City. Recent solo exhibitions include shows at Galerie Daniel Buchholz, Berlin (2010); Reena Spaulings Fine Art, New York (2009); Kunsthall Landmark, Bergen, Norway (2008); and Tate Modern, London (2005). She is currently a Professor at the Hochschule fuer BildendeKunst in Hamburg, Germany.