mercredi 14 décembre 2011

George Whitman est décédé

George Whitman, le fondateur de Shakespeare and Company est décédé le 14 décembre à 98 ans.
« George Whitman est parti retrouver certains illustres clients de sa librairie tels Jack Kerouac et Allen Ginsberg : le fondateur de Shakespeare and Company, à Paris (5e), s'est éteint mercredi 14 décembre, à l'âge de 98 ans, « en paix, chez lui dans l'appartement au-dessus de sa librairie », annonce la page Facebook de Shakespeare and Co.
Figure emblématique de la librairie parisienne et du quartier latin, il avait « dédié sa vie aux livres, aux lecteurs et aux auteurs », précise encore la page Facebook. En 2006, à l'âge de 93 ans, il avait laissé les rênes de sa librairie à sa fille, Sylvia Whitman.
Libraire à Boston, George Whitman s'installe à Paris après la Seconde Guerre mondiale, à laquelle il prend part en tant que G.I.. Bibliophile, il commence alors à faire le commerce des livres qu'il accumule par passion.
Au début des années 1950, pour officialiser son activité, il rachète le nom de Shakespeare and Company, la fameuse librairie fondée rue de l'Odéon par Sylvia Beach et dédiée à la littérature anglophone, qui avait fermé ses portes en 1944.
Il s'installe alors au 37, rue de la Bûcherie, en face de Notre-Dame, dans un immeuble racheté pour trois fois rien, et parvient à faire à nouveau de Shakespeare and Company le rendez-vous des amateurs de littérature anglophone.
Célèbre pour son classement très personnel, George Whitman n'hésite pas à poursuivre le travail de Sylvia Beach en soutenant de jeunes auteurs américains sans le sou venus chercher l'inspiration à Paris. Jack Kerouac et Allen Ginsberg furent ainsi hébergés au premier niveau de la librairie, qui sert à la fois de lieu d'accueil pour les lectures du lundi soir et de chambre à coucher.
Au fil de sa carrière, le libraire s'est ainsi efforcé de rester fidèle aux vers du poète Yeats, inscrits sur les murs de sa librairie et dont il avait fait sa devise : « ne soyez pas hostiles aux étrangers de peur qu'ils ne soient des anges déguisés ». »
http://www.livreshebdo.fr/les-gens/actualites/la-disparition-du-libraire-george-whitman-/7802.aspx
“Sylvia Beach opened Shakespeare and Company, the first English-language bookshop and lending library in Paris, at 12 rue de l’Odéon, across the road from Monnier’s La Maison des Amis des Livres.
“She had wanted to have her modest little bookshop,” Leon Edel writes in James Joyce, The Last Journey, “but fame, in the figure of the tall, slouching Irishman with his cane and his arrogance, thrust itself through her doorway.” Beach met Joyce in the summer of 1920, and he was soon telling her his troubles. He was unable to find a publisher for his new novel, Ulysses. In both England and America, publishers were scared of obscenity charges. Beach came up with a daring idea. What if she published the book, under the imprint of Shakespeare and Company? Joyce twirled his cane and beamed.
The plaque at 12 rue de l’Odéon states that Beach published Ulysses in 1922. What a job it proved to be! It took up her precious time, the book was expensive to produce, hundreds of copies were intercepted and confiscated in the US, and Beach gave Joyce nearly all the profits. But from then on, she and her bookshop were on the international map.”
http://0042404.netsolhost.com/village.html

mardi 13 décembre 2011

Vincent Delpierre expose

Vincent Delpierre
expose
du 16 décembre 2011 au 11 février 2012
à la Maison Culturelle d’Ath
Rue de Brantignies, 4
B - 7800 Ath
Exposition ouverte le mardi de 14 à 18 h, du mercredi au samedi de 10 à 13 h et de 14 à 18 h.

mercredi 30 novembre 2011

JAR 1 online NOW

JOURNAL FOR ARTISTIC RESEARCH
A new online, peer-reviewed journal for the publication and discussion of artistic research
http://www.jar-online.net/

JAR 1 is online NOW with contributions by
Sarah Alford (Canada), Sarah Breen Lovett (Australia), Nell Breyer (USA), Laura F. Gibellini (USA), Laura Maes (Belgium), Vincent Meelberg (The Netherlands), David Overend (UK), Martin Tröndle et al. (Germany).
Artistic research is a newly emergent and rapidly evolving field, whose status is still hotly debated. The Journal for Artistic Research (JAR) has been launched to provide an influential voice in this debate, conceived as a platform for the re-negotiation of the relationship between art and academia, and the role and function of research in artistic practice.
JAR embraces research practices across disciplines, inviting exchange that enhances artistic research methodologies across the arts, sciences and humanities, emphasizing the transdisciplinary character of much artistic research.
Unlike the traditional journal article format, JAR offers its contributors a dynamic online canvas where text can be woven together with image, audio and video. This new approach displays research practice in a manner that respects artists' modes of presentation and will incorporate web-enabled possibilities for collaboration, debate and discussion.
Working with an international editorial board and a large panel of peer-reviewers the journal offers a unique reading experience while fulfilling the expectations of scholarly dissemination. As particular feature, JAR makes final review reports public. The reports are available on http://www.researchcatalogue.net/

and can directly be accessed through the menu item 'About this research' in the HOME menu of each research exposition.
http://www.researchcatalogue.net/portal/search-result?resulttype=user

lundi 28 novembre 2011

écoutez Eliane Escoubas

Alain Veinstein reçoit Eliane Escoubas, auteur de L'espace pictural, éd. Encre marine.
Emission “Du jour au lendemain” 25-11-2011
Encore quelques jours pour écouter le podcast.
http://www.franceculture.fr/podcast/4294389
http://www.franceculture.fr/emission-du-jour-au-lendemain-eliane-escoubas-2011-11-25

Éliane Escoubas est professeur émérite de philosophie à l'Université de Paris-Est.
Elle a publié : Imago Mundi. Topologie de l'art (Paris, Galilée, 1986), L'Esthétique, (Paris, Ellipses, 2003), Questions heideggeriennes - Stimmung, Logos, Traduction, Poésie, (Paris, Hermann, 2010). Des traductions : de Husserl, Recherches phénoménologiques pour la constitution (Ideen II) (Paris, PUF, 1982), d'Adorno, Kierkegaard - construction de l'esthétique (Paris, Payot, 1995), et de nombreux articles dans les revues La Part de l'Oeil, Poésie, Critique, Les Temps modernes, Études philosophiques, ou dans des ouvrages collectifs.

The Drawing Theatre with Marega Palser

The Drawing Theatre - With Marega Palser
from the Mr & Mrs Clark Performance Company
Sat 3 December
11-5pm
We are really excited to be working with Marega Palser from the Mr & Mrs Clark Performance Company for the December edition of The Drawing Theatre. Marega is a dancer and performance artist and will be basing the event around her latest production 'Sometimes We Look', a site specific combination of dance, drawing and animation.

More info and booking:
http://www.bac.org.uk/whats-on/dr/


More info on The Drawing Theatre and other London Drawing events:
http://www.londondrawing.com/drawingtheatre

For exciting images of past London Drawing events:
http://www.flickr.com/photos/londondrawing/collections/





The Drawing Theatre is a spectacular fusion of theatre and drawing in a creative workshop designed to intrigue and excite. The sessions are a result of a six year creative life drawing program facilitated by London Drawing at Tate Modern and combine elements of performance and movement, light and sound to create an unforgettable drawing experience which aims to re-invent the traditional concept of life drawing. Using low-fi experimental drawing materials and techniques, participants explore the human figure in hidden spaces and beautiful architecture, turning inspiration into drawings, collages and 3D drawings.

Aristide Bianchi à la Galerie Vertige



exposition
Aristide Bianchi
Galerie Vertige
60, rue de Veeweyde
1070 Bruxelles
du vendredi 18 novembre au samedi 17 décembre 2011

ouvert du lundi au vendredi de 10h à 16h.
http://www.galerievertige.be/index.php

Exposition: 'Parler et mur'

Roch Barbieux, Aurélie Gravelat et Swann Mahieu exposent
12 rue de la bougie
1070 Anderlecht
les 10, 11, 17 et 18 décembre 2011 : heures d'ouverture de 11h à 17h
Vernissage le 9/12/2011 à 19h
Décrochage le 18/12/2011 à 14h
www.swannmahieu.blogspot.com
http://rochbarbieux.blogspot.com/

Colloque. L’image peut-elle nier ?

L’image peut-elle nier ?
Explorations dans les domaines artistique et scientifique
Université de Liège,
15 et 16 décembre 2011
Salle de l’Horloge (2e entresol, Bâtiment central, 7 place du XX août, 4000 Liège)

Jeudi 15 décembre 2011
9h00-9h30 Accueil et ouverture par Sémir Badir et Maria Giulia Dondero
9h30-10h15 Jean-François BORDRON, Modes de la négation iconique
10h15-11h Marion COLAS-BLAISE, Reproduction sérielle et citation de l’image : répéter, est-ce nier ?
11h15-12h00 Anne BEYAERT-GESLIN, La négation de la compétence
12h00-12h45 Maria Giulia DONDERO, La négation énonciative par niveaux : du texte visuel au statut
14h30-15h15 Philippe LOMBARD, Métalepses du regard
15h15-16h00 Caroline JULLIEN, Sur quelques figures de l'infini
16h15-17h00 Odile LE GUERN, De quelques pratiques énonciatives pour une négation par l’image
17h00-17h45 Ivan DARRAULT-HARRIS, De l'allégorie à la scène mythique : de quelques assertions et négations iconiques

Vendredi 16 décembre 2011
9h30-10h15 Bernard VOUILLOUX, Entre ceci et cela. Négation linguistique, dénégation iconique
10h15-11h00 Gian Maria TOR, L’image peut-elle énoncer ?
11h15-12h00 Valérie ANGENOT & Jean WINAND, L’image égyptienne peut-elle nier ?
12h00-12h45 Sémir BADIR, Figures de la négation chez Magritte
14h30-15h15 Denis BERTRAND, Titre à confirmer
15h15-16h00 Carolina LINDENBERG LEMOS, L’absence et l’interruption dans un parcours interprétatif d’une installation de Dany Danino
16h00-16h30 Jean-Marie KLINKENBERG, Conclusions

« La négation est une propriété qu’on assigne d’ordinaire aux langages, naturels comme formels. […] L’hypothèse sémiotique selon laquelle l’image est justiciable d’une analyse en termes de langage invite à ce que l’on postule également à son endroit la propriété de négation. L’image peut-elle nier ? Si oui, comment le fait-elle ? On remarque aisément que, en dehors des cas triviaux d’usage d’un symbole ou quasi-symbole (croix, barre oblique, couleur rouge, etc.), les formes de négation de l’image sont toutes « indirectes ». C’est à explorer le parcours que prend la négation dans l’image et à consigner ses possibilités de manifestation en fonction des spécificités sémiotiques du visuel que le présent colloque est consacré.
En l’occurrence, les spécificités sémiotiques les plus utiles à la description de la négation dans l’image nous paraissent relever de ce qu’on a coutume d’appeler l’énonciation. Aussi est-ce à partir des modes d’existence et des instances énonciatives que l’on suggère de mener cette exploration.
Les modes d’existence des figures visuelles permettent d’évaluer leurs degrés de présence au sein d’une énonciation globale. Les figures peuvent ainsi être virtualisées, figures absentes dont le manque même est manifesté (par exemple à travers un espace vide dans la topologie de l’image) ; elles peuvent être potentialisées, notamment quand elles sont en attente d’un développement ; elles peuvent encore être actualisées, c’est-à-dire présentes dans l’image mais faiblement assumées, ou cachées, ou équivoques. Il s’agirait, à partir de ce cadre théorique, d’évaluer les degrés de présence de la négation dans l’image. Quelles sont les forces (au sens deleuzien, voir Logique de la sensation, 1981) qui entrent en dynamique et permettent à la négation de se manifester ? Par exemple, la non-figuration d’une valeur positive assertée précédemment suffit-elle à la manifestation d’une négation (à ce sujet, voir l’analyse de Rencontre de deux sourires de Max Ernst dans J. Fontanille « Le trope visuel. Entre présence et absence », 1996) ? […]
Au-delà de ces formes de manifestation, il devrait apparaître clairement que les valeurs propres à la négation dans l’image dépassent de loin son seul sens logique de contradiction. Il s’agirait dès lors de voir comment l’image rend pertinentes d’autres acceptions de la négation, en alléguant des champs sémantiques divers. En particulier, on peut envisager une acception méréologique, où l’organisation globale permet de reconnaître et donner sens aux relations entre les vides et les pleins, une valeur narrative, où il s’agit souvent de positionnements négatifs permettant de réinitialiser une histoire, et une acception métaphysique (quand on fabrique, en arts comme en sciences, des formes expérimentales pour ce qui n’a pas de tangibilité apparente et qu’il ne paraît possible de décrire que négativement — Dieu, l’antimatière, etc...).
Enfin, il importerait également de statuer sur les niveaux de pertinence où la question de la négativité intervient : celui de l’image-texte (y compris les phénomènes d’intertextualité), celui du genre et celui du statut social. […] »

mardi 22 novembre 2011

Brian Mura à la Galerie du Tableau à Marseille




Brian Mura, Sans titre, journaux internationaux, eau, colle, 2010.


Brian Mura, Alphac, plastiques, couleurs - dimensions variables, 2009 / 2010.

Brian Mura expose à la Galerie du Tableau
37, rue Sylvabelle
13006 Marseille
du 28 novembre au 10 décembre 2011.

lundi 21 novembre 2011

Femme, Eros et Philosophie

Femme, Eros et Philosophie : Identité féminine, bio-pouvoir du discours et éros philosophique
Colloque transdisciplinaire et international
6 et 7 décembre 2011
Institut Supérieur de Philosophie (UCL)
Centre « Philosophie et textualité »
Louvain-la-Neuve
Entrée : Gratuite. Réservation obligatoire (cathy.testelmans@uclouvain.be)
Renseignements : (elen.diotte@student.uclouvain.be)

6 décembre
9h30 : Ouverture du colloque par Nathalie Depraz (Socrate 21)
9h45 : Nathalie Depraz : Phénoménologie de l’erôs féminin
11h00 : Marie-Élisabeth Henneau : Des mots et des corps pour dire l'indicible : expériences amoureuses de mystiques chrétiennes (XVIIe-XXe s.)
12h00 : Marìa Lugones : Toward a Decolonial Feminism (titre à confirmer)

14h15 Tables rondes (2 sessions en parallèle)
Table 1 : Femme et Discours
14h30 : Mylène Botbol-Baum : Philosophie de la rive grecque à la rive hébraïque : une féminisation de l'éros ?
15h15 : Charlotte Luyckx : La nature, la femme et le sacré : le point de vue de l'écoféminisme
16h15 : Sylvie Lausberg : Les injures sexuelles comme construction langagière dévalorisante : d’un réductionnisme imaginaire à une aptitude relationnelle à l’Autre
17h00 : Susann Heenen-Wolff : Le genre, le sexe, d'un point de vue psychanalytique

Table 2 : Féminité, corporéité et éros philosophique
14h30 : Daniel Proulx : La figure de la Sophia, chez Henry Corbin
15h15 : Elen Dania Diotte Besnou : Quelques remarques sur les implications éthiques du mythe du féminin érotique dans l’anthropologie de Michel Cazenave
16h15 : Isabelle Raviolo : Éternel féminin? Une phénoménologie de la chair
17h00 : Fleur Courtois : La dramatisation de Médée par Carlota Ikeda

17h45 : Clôture de la journée par Michel Cazenave (Socrate 21)
19h30 : Michel Cazenave : Féminitude et eros philosophant

7 décembre
9h30 : Introduction à la seconde journée par Jean-Michel Counet (Socrate 21)
9h45 : Bernedette Muthien: Decolonizing love
11h00 : Baudouin Decharneux : Une lecture du mythe d'Erôs et Psychè dans l'Âne d'Or d'Apulée
12h00 : Christos Yannaras : Désir, Plaisir, connaissance charnelle de la Beauté : L'indétermination ontologique du réel

14h15 : Tables rondes (2 sessions en parallèle)
Table 1 : Femme et Discours
14h30 : Aurel Prentice : « Un gay dans un corps de femme » ? Du secret à l’incarnation, de l’auto-identification à la transidentité
15h15 : Valentina Tirloni : Les valeurs de la féminité dans la critique des pouvoirs techno-politiques
16h15 : Anne-Dolorès Marcelis : Quel est le goût de la mystique "post-Vatican II" ? Étude des milieux professionnels de la prière : les moniales contemplatives
17h00 : Fabien Nobilio : L'amour interloqué. La mère, l'inconnue et la veuve dans l'évangile de Jean

Table 2 : Féminité, corporéité et éros philosophique
14h30 : Jean Leclercq : « Plutôt ta putain que Son impératrice » : Héloïse la philosophe ?
15h15 : José M. Zamora : L'érôs cynique d'Hipparchia de Maronée
16h15 : Irini Fotini Viltanioti : « L'Eros est un grand démon » (Platon, Banquet 202 d)
17h00 : Michel Lisse : Déconstruction du phallogocentrisme : du schème de la paternité à celui de la souveraineté en passant par celui de la fraternité. Un itinéraire de Jacques
Derrida

17h45 : Clôture de la journée par Michel Cazenave
18h00 : Mot de la fin et clôture du colloque par Jean-Michel Counet (Socrate 21)

jeudi 17 novembre 2011

La saisie du modèle. Rodin 300 dessins 1890-1917

La saisie du modèle. Rodin 300 dessins 1890-1917
Exposition
du 18 novembre 2011 au 1er avril 2012
Musée Rodin
79, rue de Varenne
75007 Paris
http://www.musee-rodin.fr/fr/exposition/la-saisie-du-modele

« On connaît Rodin sculpteur, mais connaît-on Rodin dessinateur ? Cette exposition rassemble de façon spectaculaire 300 dessins des trente dernières années. C’est, dans la dernière partie de sa vie, la forme d’expression prépondérante de l’artiste.
C'est à la fin des années 1890, que Rodin entama une véritable carrière de dessinateur en s’adonnant quotidiennement au dessin. Cela devint manifeste lorsque le sculpteur exposa ses œuvres graphiques à Berlin, en 1903, où il montra près de trois cents dessins à la 8e Sécession. Le propos de l’exposition est de renouer avec la richesse et l’ampleur des expositions de dessins organisées du vivant de l’artiste et de permettre de prendre la mesure du degré d’accomplissement de Rodin dessinateur et aquarelliste.
A travers la reconstitution de grandes séries identifiables comme les Psychés, les Femmes au peignoir, les Danseuses ou les découpages et les dessins réhaussés d’aquarelle, certains thèmes et certaines caractéristiques du dessin de l’artiste sont explorés. Sa pratique même, avec les jeux et enjeux d’une forme qui se cherche sans cesse, souvent reprise et corrigée, découpée ou dédoublée ; le rapport des corps à l’espace, des corps en apesanteur ou qui créent leur propre espace ; la lancée maîtrisée d’un trait continu et constant qui définit une forme synthétique ; ou encore, l’importance du thème de la femme fatale ou de celui des corps sexués.
Le parcours proposé aboutira aux dessins ultimes de Rodin qui permettent de saisir l’extraordinaire tension introduite par l’artiste entre le naturalisme d’un dessin, captant un geste, un mouvement, dans toute son immédiateté et sa justesse, et l’indépendance grandissante du trait et de la couleur.
Rendre sensible la liberté du dessin chez Rodin, qui a contribué à ouvrir un espace immense aux artistes du XXe siècle, est le véritable projet de cette exposition de trois cents dessins. »
Catalogue : Rodin 300 dessins 1890-1917 en coédition avec les Editions Nicolas Chaudun, 256 p.
Journées d’étude : 8 et 9 mars 2012

mercredi 16 novembre 2011

Colloque Lacan avec Hintikka

Colloque Lacan avec Hintikka
21 et 22 novembre 2011
Institut finlandais
60 rue des Écoles
75005 Paris

Lundi matin (9h-12h)
- René Lew : Introduction

- René Lew : La logique de la signifiance en psychanalyse peut-elle se passer de la logique de l'existence dans l'épistémologie philosophico- mathématique ?
- Osvaldo Cariola : De l’existence en psychanalyse
- Manuel Rebuschi : Une sémantique de « Je » sans engagement
Lundi après-midi (14h-18h)
- Marc Saint-Paul : Le dire vrai et la science du réel, investigations préliminaires pour un appui du psychanalyste sur la logique hintikkienne
- Gérard Crovisier : Indétermination, entre Aristote et intuitionnisme, le choix de Lacan
- Jaakko Hintikka (1) : Logic as thought-experimentation ant its psychology

Mardi matin (9h–12h)
- Wolfgang Brumetz : Lacan avec Hintikka : la structure visée par Lacan est définissable en logique IF
- Denis Vernant : De la véridicité, jeux et enjeux
Mardi après-midi (14h-17h)
- Alain Juranville : Psychanalyse et savoir de l’existence
-René Guitart : Logique pour l'indépendance et spécification de propriétés universelles
- Jaakko Hintikka (2) : Informational independence and the « society of the mind »
- René Lew : Ouverture sur l’après-colloque

Ce colloque ce tiendra en anglais (traduit) et en français.
Entrée libre, sous réserve de places disponibles.
tél : 01 40 51 89 09, info@institut-finlandais.asso.fr .
Organisation : Institut finlandais et Lysimaque

Jaakko Hintikka, La vérité est-elle ineffable ? et autres essais, éditions de l'Eclat, 1994.
« Les quatre études qui composent le présent recueil témoignent de la variété des intérêts de l'auteur.
Les questions que posent le statut du langage et ses liens avec ce que nous appelons ordinairement le réel ne sont pas fondamentalement ni forcément étrangères aux interrogations ou aux visées qui animent la création artistique. Assurément, les propos des peintres sont rarement immédiatement compréhensibles au philosophe ; ceux des écrivains peuvent l'être davantage. Pourtant, à la lumière de leurs œuvres, ils révèlent de singulières convergences, des parallèles ou des complicités croisant les voies dans lesquelles la philosophie se fraye un chemin, de façon tout aussi problématique, quoique plus consciente en apparence.
Des réflexions qui concernent ici la vérité à celles qui s'étendent à Picasso et Braque, puis à Virginia Woolf, jusqu'au sens de la phénoménologie chez Wittgenstein, un fil court dont Hintikka tente de suivre les méandres : celui de la poursuite du réel. »

samedi 12 novembre 2011

The Art Section







The Art Section
Online Journal of Art and Cultural Commentary
Published by The Art Section, Inc.
October 2011
(Volume V, Number 9)
On Drawing
Guest Edited by Andrew Hewish
http://www.theartsection.com/


Introduction to the issue by Deanna Sirlin
Jason Hicklin, Kenmare River West Cork.
Guest Editor's Introduction by Andrew Hewish
Phil Goss by Julio Lopez Tournel
Eva + Adele by Andrew Hewish
Kirsty Buchanan by Paul Kindersley
Paul Kindersley by Kirsty Buchanan
Jessie Brennan by George Charman
Thomas Müller by Gordon Shrigley
Aleksandra Waliszewska by Iona Roisin
Julio Lopez Tournel by Phil Goss
George Charman by Jessica Brennan
Virginia Verran by Andrew Mania
Kate Beck by Frank Eerhart
Giulia Ricci by Tess Jaray
Daphne Warburg Astor by Jason Hicklin
Jason Hicklin by Scott Blaser
Scott Blaser by Teresita Dennis
Nick Fox by Matt Hearne

vendredi 11 novembre 2011

Etudes de nu




Erica Baum, Untitled (Nude Figures), 1998, gelatin silver print, 16 x 20 in.
http://www.bureau-inc.com/mainsite/Artists/Erica/EricaImages1.html





mercredi 9 novembre 2011

Dance/Draw

Dance/Draw
Institute of Contemporary Art / ICA
100 Northern Avenue
Boston MA, 02210

Janine Antoni, Loving Care, 1993. Performance with Loving Care hair dye in “Natural Black,” Anthony d’Offay Gallery, London, September 10, 1993. Photographed by Prudence Cumming Associates, Courtesy of the artist and Luhring Augustine, New York. © Janine Antoni.

“Although dance and the visual arts have enjoyed a long relationship, it has traditionally been comprised of artists creating sets for performances. Recently, however, many visual artists have incorporated dance into their work, and some dancers have experimented with drawing.
Dance/Draw assembles work by nearly 40 artists and explores the multi-layered relationship between contemporary dance and the drawing of the past 40 years.
During the period after World War II, modern dance deviated from the strict codes of traditional ballet en pointe, adopting everyday gestures and natural, childlike play into its standard repertoire. So too contemporary drawing abandoned the confines of technical perfection and frequently left the picture frame altogether. In both dance and drawing the line, as an independent means of expression, was liberated from the historical ideal of perfect form, and instead appears as a mobile, open-ended element capable of exploring a wide range of ideas dealing with history and memory, as well as the expressive potential of the body.”
http://www.icaboston.org/exhibitions/upcoming-exhibitions/dance_draw/

“With approximately one hundred works by fifty artists, in media spanning video, photography, drawing, sculpture, and live performance, the Boston ICA’s seventy-fifth-anniversary show, “Dance/Draw,” promises a substantial reconsideration of the relationship between the visual arts and dance over the past half century. Arranging the work into thematic sections (“More Than Just the Hand,” “The Line in Space,” “Dancing,” “Drawing”), the show will analogize the liberation of the line from the page (think Eva Hesse or Fred Sandback) to the eschewal of traditional ballet en pointe in favor of everyday actions (e.g., Yvonne Rainer) and trace this correlation up through the work of contemporary artists such as Fiona Banner, Jesse Aron Green, Klara Lidén, and Rashaad Newsome. For the show’s catalogue, curator Helen Molesworth, Carrie Lambert-Beatty, Catherine Lord, and Paul Chan will elaborate on the porosity of these practices.”
http://artforum.com/museums/id=28925&view=print

mardi 8 novembre 2011

L’image pense

L’image pense
Image et langage chez Aby Warburg, Ernst Cassirer et Erwin Panofsky
Deuxième journée de recherche consacrée à Aby Warburg, Ernst Cassirer et Erwin Panofsky :
Vendredi 16 décembre 2011
Université de Liège,
Place du XX Août,
Salle de l’Horloge
Coopération du Centre allemand d'histoire de l'art (Paris), du groupe de contact FRS-FNRS « Esthétique et philosophie de l’art » et du groupe de contact FRS-FNRS « Historiographie et épistémologie de l’histoire de l’art » (Belgique).

Matinée :
10.00-10.30: Audrey Rieber : Introduction
10.30-11.30 : Claude Imbert : Image, rituel, sacrifice
11.15-12.30 : Fabien Capeillères : Triptyque exégétique: Warburg, Cassirer, Panofsky

Après-midi :
14.00-15.00 : Muriel van Vliet : La correspondance de Warburg, Cassirer et Panofsky et le problème de la survivance des formes visuelles
15.00-16.00 : François-René Martin : L'écriture de la persécution chez Aby Warburg et Erwin Panofsky
16.30-17.00 : Isabella Woldt : Zur Nonverbalität in Aby Warburgs Bilderreihen und André Malraux‘ Musée imaginaire
17.00-17.30 : Discussion (modérée par D. Cohn)

ARGUMENT
« L’amateur ou le chercheur curieux de la puissance significative de l’image se voit aujourd’hui confronté à une profusion de discours sur l’image et sur l’art puisqu’à ces disciplines traditionnelles que sont la philosophie de l’art, l’esthétique et l’histoire de l’art se sont ajoutées les visual studies, la Bildkritik, la Bildwissenschaft ou encore l’anthropologie du visuel. Interroger les fondements philosophiques des discours consacrés à l’image (d’art) et tout particulièrement la possibilité d’une pensée de l’image, au double sens du génitif subjectif et objectif, nous semble donc de la première importance. Selon quelles modalités en effet faut-il aborder l’image (notamment d’art) et son mode spécifique de signification ? Comment dégager ses éléments les plus signifiants et est-il possible de les « traduire » en un discours ? Nous souhaitons examiner ces questions d’une portée philosophique générale sous le filtre des théories et des pratiques d’Aby Warburg, d’Ernst Cassirer et d’Erwin Panofsky qui se sont attachés à la question de la signification de l’image en l’ancrant dans son contexte culturel, historique et anthropologique. Le fait qu’ils contribuent tous trois à théoriser l’histoire de l’art sous la forme qu’elle prend à la fin du 19e et au début du 20e nous invitera à nous demander si l’histoire de l’art constitue un lieu privilégié pour penser l’articulation de l’image et du langage, de l’image et de l’histoire.
Parce qu’il est devenu de coutume d’opposer Warburg à Panofsky, et d’ancrer la pratique iconologique de ce dernier dans le sillage néo-kantien de Cassirer, nous avons pris le parti d’étudier plutôt la constellation qu’ils forment et qui les rassemble autour du problème de la signification de l’image et de la spécificité de la pensée qui y est à l’œuvre. Iconologie critique, méthode iconologique, philosophie des formes symboliques constituent en effet des variations sur la façon d’envisager la pensée, le langage et l’image ainsi que leurs rapports. […] Parler de « sens de l’image », avancer même que l’image « pense », implique non seulement que l’on reconnaît l’existence d’une logique propre à l’image dont l’organisation interne est productrice de signification, mais que l’on voie en elle le travail d’un certain logos. C’est ce positionnement autrement plus polémique que nous avons à cœur d’explorer. […] »

lundi 7 novembre 2011

Daniel Oppenheim, L'enfant très malade approché dans ses dessins

Daniel Oppenheim, L'enfant très malade approché dans ses dessins, éditions de l’Olivier, mai 2011, 128 pages.
« […] Autre particularité du livre, bien que son titre annonce qu’il va s’agir de dessins faits par des enfants, aucun dessin ne s’y trouve ou interprété ou mis en illustration d’un propos théorique […] se justifie par l’objet même de l’ouvrage qui n’est pas de nous éclairer sur telle ou telle interprétation, mais de mettre l’accent au contraire sur l’attitude profonde que l’analyste doit adopter pour saisir l’essentiel du propos qui lui est adressé. S’il ne s’agit pas d’une innovation, sa position constitue un rappel nécessaire, rappel qui s’applique bien sûr à l’utilisation du dessin dans l’approche psychanalytique mais également à tous les outils utilisés que l’on désigne habituellement sous le terme d’objets de la médiation thérapeutique. (cf. le livre Les médiations thérapeutiques, Érès 2011 sous la direction d’Anne Brun)
Enfin, il précise, sans doute trop succinctement, sa place vis-à-vis des médecins, une place qui n’est pas la première. Ce n’est pas de lui dont dépend la guérison. Cette guérison, chacun l’espère et c’est elle qui centre le transfert en direction des médecins et du personnel soignant. Lui, il doit justifier de sa place auprès des parents, auprès de l’enfant et aussi auprès du personnel soignant lui-même. Ce rapport au « médical en tant qu’objet », réflexion si bien exposée dans les années 70 par le regretté Pierre Benoit […] Daniel Oppenheim insiste sur la nécessité non seulement de prendre en compte le dessin, mais d’être attentif aux gestes de l’enfant au décours de son dessin. Cet accompagnement qui respecte le temps de l’enfant doit aussi être à l’écoute des commentaires qu’il fait de son dessin, de ses ratures, des hésitations de son trait, de la répétition des motifs, de leur place dans la feuille, des débordements éventuels hors de cet espace blanc laissant des traces sur la table. C’est un point certainement qui distingue l’approche de l’auteur de celle de Françoise Dolto, elle plus encline à interpréter le dessin en dehors de son geste.
Une autre position originale soutenue par Daniel Oppenhein, consiste dans la possibilité pour l’enfant de reprendre un dessin fait antérieurement. Il peut le regarder et même le modifier, lui adjoindre tel ou tel détail, changer sa couleur, etc. Le dessin devient alors un témoin d’une histoire qui s’inscrit dans le temps, et pas l’inscription d’un instantané, d’un arrêt sur image pourrait-on dire. Le temps du dessin est le temps du travail avec le psychanalyste, le temps de la relation avec l’analyste qui est celui de l’hospitalisation, mais qui peut se prolonger bien au-delà.
L’interprétation du dessin par l’analyste n’est jamais assurée, toujours proposée. C’est là encore un bien utile rappel en particulier pour les moins expérimentés de nos collègues. Explorateur en terre inconnue et fragile, le psychanalyste doit montrer d’abord à l’enfant dans quelle position il se trouve vis-à-vis de lui, c’est-à-dire être à son écoute, même s’il ne parvient pas à saisir tout ce que l’enfant souhaite exprimer et que sans doute, ils ignorent tous deux. Il n’en reste pas moins que cette attitude assure l’enfant d’une présence dont l’appui lui est nécessaire. Le dessin apparaît alors pour ce qu’il doit être : un espace transitionnel entre le psychanalyste et l’enfant. Il ne s’agit pas d’entrer ici dans le jeu des devinettes, jeu auquel parfois l’enfant lui-même invite le psychanalyste; le dessin de l’enfant est présence de l’enfant dans le dessin « de son corps, de sa voix, de son moindre geste » référence ici tant à Françoise Dolto qu’à Fernand Deligny […] »
Laurent Le Vaguerèse
http://www.oedipe.org/fr/prixoedipe/2012/oppenheim
http://www.editionsdelolivier.fr/

Michel Guérin, Philosophie du geste



Michel Guérin, Philosophie du geste
« Cette édition augmentée de Philosophie du geste, ouvrage paru en 1995, reprend le texte d’origine et en conserve le titre, tout en y incluant également un essai récent intitulé “Le Geste de penser”.
Si “Le Geste de penser” peut passer à bon droit pour la suite – l’extension – de Philosophie du geste, c’est aussi qu’il réalise cette augmentation à travers la modalité singulière d’un renversement de perspective.
Qu’il enclenche une action ou exprime une émotion, le geste ne sépare pas la signification du comportement. S’il a peu retenu l’attention des philosophes, c’est peut-être en raison de la gageure de le saisir dans son prime élan : il est amorce. Les quatre gestes ici considérés comme fondateurs de pans entiers de la culture humaine, faire, donner, écrire, danser se situent au commencement de la technique, des échanges socio-économiques, des pouvoirs de la représentation, de ce bonheur d’exister corps, enfin, que les arts commentent à l’envi. Le geste, ainsi, balaie un large prisme qui va de l’utilité (voire de la nécessité) à la gratuité. Mais que les hommes inaugurent ou maintiennent ce qu’ils ont vu faire, c’est par un geste : inchoatif ou fréquentatif, il est par un aspect initiation et par l’autre imitation.
La présente édition (augmentée) renverse et prolonge la quadrature du geste par un geste de penser, qui fait apparaître qu’une discipline qui fait sens est toujours incarnée, c’est-à-dire enseignée. À l’heure où le corps idole est l’objet de tous les soins, tandis que l’univers en expansion des technologies promet la relégation de la main, méditer au sujet du geste est en somme découvrir le corps comme l’interrogation même. »
Michel Guérin a publié de nombreux essais critiques et des ouvrages de philosophie. La première édition de Philosophie du geste (Actes Sud, 1995) a figuré dans l’ultime sélection du prix Médicis essai. Derniers ouvrages parus : Le Fardeau du monde (Encre marine 2011), La Peinture effarée, Rembrandt et l’autoportrait (La Transparence, 2011).

Livres d’artistes et nouvelles formes du livre

Livres d’artistes et nouvelles formes du livre : La figure dans le paysage – 2010-2012.
Blog des cours Locative Media Art et Livres d'Artiste et Nouvelles Formes du livre 2008 2011
http://www.arpla.fr/canal2/figureblog/

« Il s’agit au sein de ce blog de travail universitaire collectif créé en 2008, intitulé La Figure dans le paysage, de revenir sur le médium artistique du fascicule imprimé ou de la simple page A4 dactylographiée, figures inaugurées par les artistes conceptuels, pour repérer les perspectives de nouvelles formes liées aux médias et dispositifs numériques qui remettent en cause la prééminence de la reliure et du feuilletage et restituent à la page le paradigme du wunderblock. […] »


Autour de Maurice Blanchot. Le Livre à venir
http://www.arpla.fr/canal2/figureblog/?page_id=8434

« Il ne faut pas confondre nouvelles formes du livre et nouvelles formes de la lecture, qui elles, remettent en cause le livre ordinaire comme lieu unique de la lecture, certes, mais revenir sur Le Livre à venir de Maurice Blanchot participe de la remise en cause du livre de type codex (le cahier de feuilles porteuses de texte), et l’article de Blanchot qui donne son titre au livre est centré sur l’idée du livre selon Mallarmé, premier acteur-déconstructeur du livre de type codex, exemplifié par le poème Un coup de dés jamais n’abolira jamais le hasard (1897-1914) […] »

Le livre et l’objet transitionnel
http://www.arpla.fr/canal2/figureblog/?page_id=8963

« Le dernier livre de Bernard Stiegler, Ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue, de la pharmacologie, s’ouvre sur une redéfinition de l’objet transitionnel, qui n’existe que parce qu’il ouvre un «espace transitionnel». Repartant de Winnicott, et de ce premier espace transitionnel de la mère à l’enfant, qui passe par cet objet, on ne peut s’empêcher de trouver dans ces cinq premières pages, l’éclaircissement théorique qui nous serait utile pour définir le livre, d’autant que subrepticement, le livre d’enfant s’est glissé dans les corpus de livres d’artistes, qui est notre objet d’étude. Le livre convient à la définition de l’objet transitionnel tel que le décrit Stiegler, un pharmakon. Quand au livre d’artiste, numérique ou non, si le livre d’artiste est un livre, la question peut se poser ainsi : Quand y-a-t-il livre d’artiste? […] »

Mallarmé. Un coup de dés jamais n’abolira le hasard
http://www.arpla.fr/canal2/figureblog/?page_id=8898

« Matériaux pour une lecture du livre, repris de l’édition ancienne Garnier Flammarion, où le texte est très annoté pour en faciliter la lecture. Nous reprenons quasiment l’ensemble de cet appareil critique indispensable et nous restituons au-dessous une forme de lecture linéaire du poème avec les notes qui en explicitent les zones syntaxiques obscures. […] »
http://chroniques.bnf.fr/archives/fevrier2007/frameset.php?src1=numero_courant/collections/menu_gauche.php&src2=numero_courant/collections/acquisitions.htm&m1=elOne&m2=E1&m3=1

vendredi 4 novembre 2011

on Fred Sandback and Agnes Martin at Dia:Beacon and Dia:Chelsea





Joanna Kleinberg on Fred Sandback
Gallery Talk
at Dia:Beacon
Saturday, November 19, 2011, 2 pm
Dia:Beacon, Riggio Galleries
3 Beekman Street, Beacon, NY 12508
845 440 0100
www.diaart.org
Joanna Kleinberg has been an Assistant Curator at The Drawing Center in New York since September 2007. There she curated various exhibitions, including Claudia Wieser: Poems of the Right Angle (2010); Dorothea Tanning: Early Design for the Stage (2010); and Apparently Invisible(2009), The Drawing Center's annual Selections exhibition. Forthcoming in 2013 is an exhibition of Sean Scully's Change and Horizontals early drawings, as well as the first solo museum show in North America of work by Spanish artist, Ignacio Uriarte.








Jutta Koether on Agnes Martin
Artists on Artists Lecture Series
Monday, November 14, 6:30 pm
Dia:Chelsea
535 West 22nd Street, 5th Floor, New York, NY 10011
www.diaart.org
Jutta Koether was born in 1958 in Cologne, Germany, and is currently based in New York City. Recent solo exhibitions include shows at Galerie Daniel Buchholz, Berlin (2010); Reena Spaulings Fine Art, New York (2009); Kunsthall Landmark, Bergen, Norway (2008); and Tate Modern, London (2005). She is currently a Professor at the Hochschule fuer BildendeKunst in Hamburg, Germany.

jeudi 27 octobre 2011

Jacques Thuillier





Jacques Thuillier, spécialiste de la peinture française du XVIIe siècle s'est éteint à l'âge de 83 ans.
Historien de l'art français, titulaire durant 21 ans de la chaire d' Histoire de la création artistique en France au Collège de France, il était spécialiste de la peinture française au XVIIe siècle, et notamment de Georges de La Tour.
On lui doit de nombreux ouvrages sur les grands peintres : Nicolas Poussin (Flammarion), Jacques Blanchard : 1600-1638 (Musée des Beaux-Arts de Rennes), Fragonard (Skira), Jacques Stella : 1596-1657 (Serge Domini), Georges de la Tour (Flammarion) et Tout l'œuvre peint de Georges de la Tour (Rizzoli-Flammarion) ou encore Rubens : la galerie Médicis au palais du Luxembourg (Rizzoli).



Son œuvre comporte aussi des titres plus généralistes à l'instar de La galerie des Glaces : chef-d'œuvre retrouvé (Gallimard), Théorie générale de l'histoire de l'art (Odile Jacob), Histoire de l'art : architecture, sculpture, peinture (Flammarion) réédité en 2009 et Peut-on parler d'une "peinture pompier" (PUF).

http://www.livreshebdo.fr/les-gens/actualites/deces-de-jacques-thuillier/7525.aspx



mercredi 19 octobre 2011

Velickovic – Dado



Velickovic – Dado. Dessins des années 60 aux années 80.
Exposition à la Galerie Samantha Sellem
5, rue Jacques Callot
75006 Paris
jusqu’au 30 octobre 2011
www.galeriesellem.com

mercredi 12 octobre 2011

Jocelyn Benoist, conférence

Jocelyn Benoist
conférence
VOIR, VU, VISIBLE
le mardi 18 octobre 2011 à 18 h 00
à l’occasion de l’ouverture de l’année académique 2011 – 2012 de l’école doctorale de philosophie
ECOLE DOCTORALE DE PHILOSOPHIE PRÈS LE FNRS FUNDP, FUSL, UCL, ULB, ULg
à l’Université catholique de Louvain
Auditoire Socrate 21
Collège Mercier
Place C. Mercier, 14
1348 Louvain-la-Neuve

Jocelyn Benoist, Représentations sans objet aux origines de la phénoménologie et de la philosophie analytique, Presses Universitaires de France (PUF) (30 septembre 2001)

« L'idée d'une origine commune de la phénoménologie et de la philosophie analytique commence à être bien admise. On essaie ici de lui donner quelque consistance en la mettant à l'épreuve d'une question, qui fut décisive pour les auteurs à la source de ces deux traditions, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe : celle de la référence manquante ou des "objets inexistants".
On montre comment ce problème a pu orienter d'un côté les débats internes à l'école brentanienne (Brentano lui-même, Twardowski, Meinong, le jeune Husserl), et de l'autre les réflexions des auteurs sources de la tradition dite analytique (Bolzano, Frege, Russell).
Par opposition à d'autres études plus "syncrétiques", il s'agit avant tout, dans la démarche adoptée, de mettre en avant des différences. D'abord au sein de l'école intentionaliste, beaucoup plus diversifiée et traversée de tensions qu'on ne le croit souvent. Puis, aussi et surtout, entre cette école et les auteurs qui ont choisi délibérément une autre voie : Frege et Russell, bien sûr, mais aussi déjà Bolzano.
Il s'agit par là même de mesurer un écart qui devait s'avérer déterminant pour toute la philosophie du XX, siècle et de mieux définir le champ propre de cette philosophie. »

mardi 11 octobre 2011

François Cheng

Colloque franco-chinois en hommage à François Cheng
BnF – François-Mitterrand – Petit auditorium
vendredi 4 novembre 2011 de 9h00 à 18h00
Entrée libre
François Cheng, à la croisée de la Chine et de l’Occident
"Dans l’essai intitulé Le Dialogue, François Cheng écrit : « Le destin a voulu qu’à partir d’un certain moment de ma vie, je sois devenu porteur de deux langues, chinoise et française…. J’ai tenté de relever le défi en assumant, à ma manière, les deux langues, jusqu’à en tirer les extrêmes conséquences ». En effet, s’il a choisi, vers le début des années 1970, le français comme langue de création, il n’a pas abandonné celle qu’il désigne comme sa « vieille nourrice fidèle », puisque son langage poétique, ou plutôt le métalangage tout à fait original qu’il a créé, constitue une mise en symbiose unique des deux langues. Mais le dialogue établi par François Cheng n’est pas seulement d’ordre linguistique : dans son voyage d’un continent à un autre, il n’a rien perdu de son « terreau natif », dont la longue tradition littéraire et artistique n’a cessé de l’inspirer, tandis qu’il découvrait la France et s’enrichissait de sa « meilleure part ». Élu à l’Académie française en 2002 et récompensé par de nombreux prix littéraires nationaux et étrangers, François Cheng incarne la rencontre entre deux langues et deux cultures. Pénétrer dans sa création, en chercher les secrets – sens et beauté réunis – et en même temps rendre hommage, à travers cet écrivain français venu de « l’orient de tout », aux littératures des deux pays, autant de raisons pour organiser un colloque réunissant des spécialistes français et chinois sur le sujet."

9h30 - 12h30
1. Poésie
Pierre Brunel, François Cheng, Vraie lumière née de vraie nuit
Cheng Pei, À l’écoute de l’Orphée sorti d’ailleurs. Une lecture de la poésie de François Cheng
Dominique Millet-Gérard, Poésie et peinture : Cheng et Claudel
Li Yuan, La beauté éthique dans les traductions poétiques de François Cheng
14h - 15h50
2. Roman
Madeleine Bertaud, Le féminin selon François Cheng
Chu Xiaoquan, Le langage romanesque de François Cheng dans Le Dit de Tianyi
Luc Fraisse, L’art du roman dans L’éternité n’est pas de trop
16h - 18h
3. Art
Éric Lefebvre, Voix poétique et vérité artistique : les écrits sur la peinture chinoise de François Cheng
Lise Sabourin, Une quête de la beauté : du pictural au textuel
http://www.bnf.fr/fr/evenements_et_culture/anx_auditoriums/f.colloque_fran%C3%A7ois_cheng.html?seance=1223906459305

lundi 10 octobre 2011

Salon de la Revue 2011

Retrouvez-nous au Salon de la Revue 2011
21ème édition
Espace des Blancs-Manteaux
48, rue Vieille-du-Temple
75004 Paris

Vendredi 14, samedi 15, dimanche 16 octobre 2011.
vendredi 14 de 20h à 22h,
le samedi 15 de 10h à 20h
et le dimanche 16 de 10h à 19h30

Editions La Part de l'Œil
144, rue du Midi
B-1000 Bruxelles

mercredi 5 octobre 2011

L’art et la fonction symbolique



La Part de l'Œil n° 25-26 / 2010-2011,
Dossier : L’art et la fonction symbolique

Ce volume marquant les 25 ans de La Part de l’Œil sera fidèle aux engagements qui ont été les nôtres depuis notre création.
L’ouvrage se présente en trois parties. Le dossier à proprement parler, comprenant un inédit de Marcel Mauss, se divise en deux parties consacrées à la problématique centrale de ce volume “L’art et la fonction symbolique”. Il se place dans la perspective de la pensée de Mauss et plus précisément de sa théorie du don. « Loin de se limiter à la forme archaïque des échanges, le don a une structure identique à celle de la parole » écrit Luc Richir dans son Liminaire. Les objets d’art sont alors abordés, poursuit Luc Richir, comme symboles, comme signes et non comme objets mercantiles, comme valeurs “d’usage ou d’échange” ; symboles, signes « qui passent de l’un à l’autre “individus, clans, communautés” et reviennent marqués de leur altération, chargés du sens de leur circulation, valorisés par l’ampleur du circuit parcouru […] il s’agit de symboles destinés à créer des liens, à former des réseaux d’alliances. Que s’est-il passé en Occident pour que le nœud contracté par l’aller-retour des symboles, ce nœud constitutif du Sujet, soit réduit à la platitude de l’échange binaire ? » Quel regard serons-nous amenés à poser sur l’art actuel après avoir analysé ici le statut des paléomonnaies, les tracés des Kolams en Inde, les figures de mains des grottes préhistoriques ou encore le culte des têtes dans les cryptes à Naples ?
La seconde partie, selon un autre axe, rassemble quatre textes qui abordent le symbolique d’une autre manière et pointent « l’erreur, écrit Luc Richir, de situer l’art du côté de l’imaginaire sous prétexte qu’en Occident, les artistes se sont mis à produire de plus en plus d’images, quitte à remettre en cause, superficiellement, c’est-à-dire formellement, la notion de représentation ». Les auteurs de cette seconde partie, Jean Petitot, René Lew… tentent d’interroger le statut du registre symbolique dans les arts plastiques.
Au croisement de ces deux axes ou de ces deux parties, le lien est établi par Claude Imbert avec sa “monnaie du regard” consacrée au Peintre de la vie moderne de Baudelaire et par Elisabeth Rigal dans une approche vigilante de l’œuvre de Kandinsky.
On trouvera en fin de volume un important hors dossier consacré au cinéma de Benjamin Fondane (plus connu comme poète, critique, philosophe, décédé à Auschwitz en 1944) par Olivier Salazar-Ferrer, spécialiste de l’auteur, lui ayant consacré de nombreuses études et deux ouvrages (chez Oxus, 2004 et aux éditions de Corlevour, 2008) ; hors dossier comprenant un inédit en français de Fondane intitulé “Le poème cinématographique” de 1929.

Sommaire

Luc Richir : Liminaire
Jean-François Bert : Marcel Mauss, un observateur de la vie économique réelle
Marcel Mauss : La hausse des prix est un bien
Patrizia Ciambelli & Claudine Vassas : “La Boîte en os” ou de l’art d’adopter des têtes
Eliane Escoubas : Le schématique et le symbolique à l’horizon de l’esthétique. Kant et Schelling
Marc Groenen : Images de mains de la préhistoire
Claude Imbert : La monnaie du regard
Chakè Matossian : Sauver la face du Peuple : le don de Michelet
Marie Preston : Le geste du kolam
Luc Richir : La lettre du don
Jean-Michel Servet : Monnaie et esprit du don
Ets. Decoux : Pour Madame Colon
_____________________
René Lew : Les Ménines : peindre le "pur" symbolique ?
Lucien Massaert : L’ombilic Rubens
Jean Petitot : Morphologie et Esthétique structurale : de Goethe à Lévi-Strauss
Elisabeth Rigal : De la peinture comme “contre-perception”. Sur le “tournant théologique” de l’esthétique phénoménologique
_____________________
Dossier Benjamin Fondane
Olivier Salazar-Ferrer, Ramona Fotiade, Nadja Cohen : Benjamin Fondane. Esthétique et cinéma
Benjamin Fondane : Le poème cinématographique (1929)

Editions La Part de l'Œil, Bruxelles, 2011
312 pages,
format 21 x 29,7 cm,
113 ill. en n./b. et 16 ill. en couleur,
ISBN : 978-2-930174-42-6,
Paru en septembre 2011.

René Lew, 5 conférences

René Lew
Psychanalyste, Paris

5 conférences
2011 - 2012

L’échappement en peinture

les lundis de 18 h 30 à 20 h 30
17 octobre 2011
14 novembre 2011
12 décembre 2011
16 janvier 2012
13 février 2012

Voici ce qu’on peut avancer au départ.
On ne peut tout peindre. Cela ne signifie pas qu’on peigne le pas-tout, même si on cherche à le faire en lui superposant une femme (nue en général). Plutôt est-ce dans la façon de peindre que pas-tout s’appréhende. Et c’est ce qui nous occupera.
D’autre part, c’est l’ab-sens qu’on peint dans cette « façon », au travers du lien du sens à la signification, lien qu’on traverse selon une version vers le Père pour y trouver la raison de l’incorporation du dire, un dire qui fait pulsion et qui pousse à la représentation en s’y incluant. Échappement encore, le hors point de vue qui est une vision (d’ensemble) scopique de l’œuvre et la supposition de tout ce que le tableau mobilise dans et au travers de sa représentation.
Ensuite on ira plus avant à considérer l’évolution de la manière de Titien, et la robustesse du Tintoret, comme une disjonction entre la fonction et l’objet qui la représente parce qu’elle vise à le prendre en charge. Tout cela se lit aussi dans Maldiney, et dans Lawrence Gowing à propos de Turner. La question est donc celle du voile, celle de l’écran, celle de l’effacement, de la griffure... Hartung peut-être. Giorgione sûrement.
L’échappement, c’est l’art, et l’art, du coup, c’est l’échappement. Mais, comme je l’ai déjà avancé dans mes articles de La Part de L’Œil, c’est la structure qui échappe.

Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles
Rue du Midi, 144, 1000 Bruxelles
Auditoire Geerinck
Entrée libre

dimanche 25 septembre 2011

Maïakovski




Bengt Jangfeldt, La Vie en jeu. Une biographie de Vladimir Maïakovski, éd. Albin Michel, 2010.
« […] Mi-février, Jakobson retourne à Petrograd. C'est maslenitsa, le jour des crêpes, l'équivalent orthodoxe de Mardi gras. Lili sert des blinis et du beurre. Parmi les invités, les théoriciens de la littérature Boris Eichenbaum, Evgeni Polivanov, Lev Iakoubinski et Viktor Chklovski. Entre deux toasts est fondé l'OPOIAZ, Société pour l'étude du langage poétique. Ce jour des crêpes devait avoir des conséquences inattendues pour le développement de la théorie littéraire en Russie.
L'élément moteur du groupe était Viktor Chklovski, qui rendait souvent visite aux Brik. Il avait l'âge de Maïakovski. Étudiant à l'université de Saint-Pétersbourg, tout le monde le considérait comme un enfant prodige. Dès 1914, Chklovski s'était rendu célèbre en publiant Résurrection du mot, brochure dans laquelle il attaque les théories littéraires caduques qui prétendent que la littérature reflète la vie (réalisme), ou encore une réalité supérieure (symbolisme). Il affirme quant à lui que l'objet de la théorie littéraire doit être « la littérature en soi », ce qui dans la littérature fait la littérature : les rimes et le jeu des sons en poésie, la composition en prose, etc. Il devait plus tard donner son credo dans une formulation assez radicale : « L'art est toujours libre face à la vie, et sa couleur ne reflète jamais celle du drapeau qui flotte au sommet de la citadelle. »
Dans ses théories, Chklovski était influencé par les concepts futuristes de « mot autosuffisant », de « mot en soi ». Les formes anciennes sont usées, « automatisées », ne fonctionnent plus, ne sont plus perçues. Il faut des formes nouvelles, des mots « arbitraires, dérivés ». Les futuristes créent des mots nouveaux à partir de racines anciennes (comme Khlebnikov), « les portent à incandescence par la rime » (Maïakovski) ou en changent l'accentuation par le jeu de la métrique (Kroutchonych). « De nouveaux mots vivants naissent, écrit Chklovski dans Résurrection du mot, et des mots sans âge, comme des diamants, retrouvent leur lustre passé. Ce nouveau langage est incompréhensible, difficile, on ne peut pas le lire comme les cours de la Bourse. Il ne ressemble même pas à du russe, mais nous sommes bien trop habitués à inconditionnellement exiger du langage poétique qu'il soit compréhensible. » À présent qu'émergent de nouvelles orientations esthétiques, ce n'est pas aux théoriciens mais aux artistes de montrer la voie. (pp. 96-98)
[…] Pendant leur séjour à Berlin, Maïakovski et Ossip participent à plusieurs soirées littéraires avec lectures et discussion, entre autres au café Léon et Ossip prononce deux conférences sur le Bauhaus. Maïakovski est également très pris par ses projets éditoriaux. Il signe avec L'éditeur soviétophile Nakanune un contrat pour la publication d'une anthologie et fait imprimer avec des fonds privés Dlia golosa (Pour la voix), une des tentatives graphiques les plus réussies du constructivisme russe : le livre rassemble un choix de poèmes adaptés à la lecture à haute voix, que l’artiste Lissitzky a phrasés typographiquement, de façon à faire comprendre le rythme et l'intonation au lecteur. (p. 215) »

Dans le livre Pour la voix, El Lissitzky voulait restituer les poèmes de Maïakovski avec des moyens typographiques. Le livre a la forme d'un annuaire téléphonique, mais dans les index, les lettres sont remplacées par des symboles graphiques et les titres des poèmes.