jeudi 27 octobre 2011

Jacques Thuillier





Jacques Thuillier, spécialiste de la peinture française du XVIIe siècle s'est éteint à l'âge de 83 ans.
Historien de l'art français, titulaire durant 21 ans de la chaire d' Histoire de la création artistique en France au Collège de France, il était spécialiste de la peinture française au XVIIe siècle, et notamment de Georges de La Tour.
On lui doit de nombreux ouvrages sur les grands peintres : Nicolas Poussin (Flammarion), Jacques Blanchard : 1600-1638 (Musée des Beaux-Arts de Rennes), Fragonard (Skira), Jacques Stella : 1596-1657 (Serge Domini), Georges de la Tour (Flammarion) et Tout l'œuvre peint de Georges de la Tour (Rizzoli-Flammarion) ou encore Rubens : la galerie Médicis au palais du Luxembourg (Rizzoli).



Son œuvre comporte aussi des titres plus généralistes à l'instar de La galerie des Glaces : chef-d'œuvre retrouvé (Gallimard), Théorie générale de l'histoire de l'art (Odile Jacob), Histoire de l'art : architecture, sculpture, peinture (Flammarion) réédité en 2009 et Peut-on parler d'une "peinture pompier" (PUF).

http://www.livreshebdo.fr/les-gens/actualites/deces-de-jacques-thuillier/7525.aspx



mercredi 19 octobre 2011

Velickovic – Dado



Velickovic – Dado. Dessins des années 60 aux années 80.
Exposition à la Galerie Samantha Sellem
5, rue Jacques Callot
75006 Paris
jusqu’au 30 octobre 2011
www.galeriesellem.com

mercredi 12 octobre 2011

Jocelyn Benoist, conférence

Jocelyn Benoist
conférence
VOIR, VU, VISIBLE
le mardi 18 octobre 2011 à 18 h 00
à l’occasion de l’ouverture de l’année académique 2011 – 2012 de l’école doctorale de philosophie
ECOLE DOCTORALE DE PHILOSOPHIE PRÈS LE FNRS FUNDP, FUSL, UCL, ULB, ULg
à l’Université catholique de Louvain
Auditoire Socrate 21
Collège Mercier
Place C. Mercier, 14
1348 Louvain-la-Neuve

Jocelyn Benoist, Représentations sans objet aux origines de la phénoménologie et de la philosophie analytique, Presses Universitaires de France (PUF) (30 septembre 2001)

« L'idée d'une origine commune de la phénoménologie et de la philosophie analytique commence à être bien admise. On essaie ici de lui donner quelque consistance en la mettant à l'épreuve d'une question, qui fut décisive pour les auteurs à la source de ces deux traditions, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe : celle de la référence manquante ou des "objets inexistants".
On montre comment ce problème a pu orienter d'un côté les débats internes à l'école brentanienne (Brentano lui-même, Twardowski, Meinong, le jeune Husserl), et de l'autre les réflexions des auteurs sources de la tradition dite analytique (Bolzano, Frege, Russell).
Par opposition à d'autres études plus "syncrétiques", il s'agit avant tout, dans la démarche adoptée, de mettre en avant des différences. D'abord au sein de l'école intentionaliste, beaucoup plus diversifiée et traversée de tensions qu'on ne le croit souvent. Puis, aussi et surtout, entre cette école et les auteurs qui ont choisi délibérément une autre voie : Frege et Russell, bien sûr, mais aussi déjà Bolzano.
Il s'agit par là même de mesurer un écart qui devait s'avérer déterminant pour toute la philosophie du XX, siècle et de mieux définir le champ propre de cette philosophie. »

mardi 11 octobre 2011

François Cheng

Colloque franco-chinois en hommage à François Cheng
BnF – François-Mitterrand – Petit auditorium
vendredi 4 novembre 2011 de 9h00 à 18h00
Entrée libre
François Cheng, à la croisée de la Chine et de l’Occident
"Dans l’essai intitulé Le Dialogue, François Cheng écrit : « Le destin a voulu qu’à partir d’un certain moment de ma vie, je sois devenu porteur de deux langues, chinoise et française…. J’ai tenté de relever le défi en assumant, à ma manière, les deux langues, jusqu’à en tirer les extrêmes conséquences ». En effet, s’il a choisi, vers le début des années 1970, le français comme langue de création, il n’a pas abandonné celle qu’il désigne comme sa « vieille nourrice fidèle », puisque son langage poétique, ou plutôt le métalangage tout à fait original qu’il a créé, constitue une mise en symbiose unique des deux langues. Mais le dialogue établi par François Cheng n’est pas seulement d’ordre linguistique : dans son voyage d’un continent à un autre, il n’a rien perdu de son « terreau natif », dont la longue tradition littéraire et artistique n’a cessé de l’inspirer, tandis qu’il découvrait la France et s’enrichissait de sa « meilleure part ». Élu à l’Académie française en 2002 et récompensé par de nombreux prix littéraires nationaux et étrangers, François Cheng incarne la rencontre entre deux langues et deux cultures. Pénétrer dans sa création, en chercher les secrets – sens et beauté réunis – et en même temps rendre hommage, à travers cet écrivain français venu de « l’orient de tout », aux littératures des deux pays, autant de raisons pour organiser un colloque réunissant des spécialistes français et chinois sur le sujet."

9h30 - 12h30
1. Poésie
Pierre Brunel, François Cheng, Vraie lumière née de vraie nuit
Cheng Pei, À l’écoute de l’Orphée sorti d’ailleurs. Une lecture de la poésie de François Cheng
Dominique Millet-Gérard, Poésie et peinture : Cheng et Claudel
Li Yuan, La beauté éthique dans les traductions poétiques de François Cheng
14h - 15h50
2. Roman
Madeleine Bertaud, Le féminin selon François Cheng
Chu Xiaoquan, Le langage romanesque de François Cheng dans Le Dit de Tianyi
Luc Fraisse, L’art du roman dans L’éternité n’est pas de trop
16h - 18h
3. Art
Éric Lefebvre, Voix poétique et vérité artistique : les écrits sur la peinture chinoise de François Cheng
Lise Sabourin, Une quête de la beauté : du pictural au textuel
http://www.bnf.fr/fr/evenements_et_culture/anx_auditoriums/f.colloque_fran%C3%A7ois_cheng.html?seance=1223906459305

lundi 10 octobre 2011

Salon de la Revue 2011

Retrouvez-nous au Salon de la Revue 2011
21ème édition
Espace des Blancs-Manteaux
48, rue Vieille-du-Temple
75004 Paris

Vendredi 14, samedi 15, dimanche 16 octobre 2011.
vendredi 14 de 20h à 22h,
le samedi 15 de 10h à 20h
et le dimanche 16 de 10h à 19h30

Editions La Part de l'Œil
144, rue du Midi
B-1000 Bruxelles

mercredi 5 octobre 2011

L’art et la fonction symbolique



La Part de l'Œil n° 25-26 / 2010-2011,
Dossier : L’art et la fonction symbolique

Ce volume marquant les 25 ans de La Part de l’Œil sera fidèle aux engagements qui ont été les nôtres depuis notre création.
L’ouvrage se présente en trois parties. Le dossier à proprement parler, comprenant un inédit de Marcel Mauss, se divise en deux parties consacrées à la problématique centrale de ce volume “L’art et la fonction symbolique”. Il se place dans la perspective de la pensée de Mauss et plus précisément de sa théorie du don. « Loin de se limiter à la forme archaïque des échanges, le don a une structure identique à celle de la parole » écrit Luc Richir dans son Liminaire. Les objets d’art sont alors abordés, poursuit Luc Richir, comme symboles, comme signes et non comme objets mercantiles, comme valeurs “d’usage ou d’échange” ; symboles, signes « qui passent de l’un à l’autre “individus, clans, communautés” et reviennent marqués de leur altération, chargés du sens de leur circulation, valorisés par l’ampleur du circuit parcouru […] il s’agit de symboles destinés à créer des liens, à former des réseaux d’alliances. Que s’est-il passé en Occident pour que le nœud contracté par l’aller-retour des symboles, ce nœud constitutif du Sujet, soit réduit à la platitude de l’échange binaire ? » Quel regard serons-nous amenés à poser sur l’art actuel après avoir analysé ici le statut des paléomonnaies, les tracés des Kolams en Inde, les figures de mains des grottes préhistoriques ou encore le culte des têtes dans les cryptes à Naples ?
La seconde partie, selon un autre axe, rassemble quatre textes qui abordent le symbolique d’une autre manière et pointent « l’erreur, écrit Luc Richir, de situer l’art du côté de l’imaginaire sous prétexte qu’en Occident, les artistes se sont mis à produire de plus en plus d’images, quitte à remettre en cause, superficiellement, c’est-à-dire formellement, la notion de représentation ». Les auteurs de cette seconde partie, Jean Petitot, René Lew… tentent d’interroger le statut du registre symbolique dans les arts plastiques.
Au croisement de ces deux axes ou de ces deux parties, le lien est établi par Claude Imbert avec sa “monnaie du regard” consacrée au Peintre de la vie moderne de Baudelaire et par Elisabeth Rigal dans une approche vigilante de l’œuvre de Kandinsky.
On trouvera en fin de volume un important hors dossier consacré au cinéma de Benjamin Fondane (plus connu comme poète, critique, philosophe, décédé à Auschwitz en 1944) par Olivier Salazar-Ferrer, spécialiste de l’auteur, lui ayant consacré de nombreuses études et deux ouvrages (chez Oxus, 2004 et aux éditions de Corlevour, 2008) ; hors dossier comprenant un inédit en français de Fondane intitulé “Le poème cinématographique” de 1929.

Sommaire

Luc Richir : Liminaire
Jean-François Bert : Marcel Mauss, un observateur de la vie économique réelle
Marcel Mauss : La hausse des prix est un bien
Patrizia Ciambelli & Claudine Vassas : “La Boîte en os” ou de l’art d’adopter des têtes
Eliane Escoubas : Le schématique et le symbolique à l’horizon de l’esthétique. Kant et Schelling
Marc Groenen : Images de mains de la préhistoire
Claude Imbert : La monnaie du regard
Chakè Matossian : Sauver la face du Peuple : le don de Michelet
Marie Preston : Le geste du kolam
Luc Richir : La lettre du don
Jean-Michel Servet : Monnaie et esprit du don
Ets. Decoux : Pour Madame Colon
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René Lew : Les Ménines : peindre le "pur" symbolique ?
Lucien Massaert : L’ombilic Rubens
Jean Petitot : Morphologie et Esthétique structurale : de Goethe à Lévi-Strauss
Elisabeth Rigal : De la peinture comme “contre-perception”. Sur le “tournant théologique” de l’esthétique phénoménologique
_____________________
Dossier Benjamin Fondane
Olivier Salazar-Ferrer, Ramona Fotiade, Nadja Cohen : Benjamin Fondane. Esthétique et cinéma
Benjamin Fondane : Le poème cinématographique (1929)

Editions La Part de l'Œil, Bruxelles, 2011
312 pages,
format 21 x 29,7 cm,
113 ill. en n./b. et 16 ill. en couleur,
ISBN : 978-2-930174-42-6,
Paru en septembre 2011.

René Lew, 5 conférences

René Lew
Psychanalyste, Paris

5 conférences
2011 - 2012

L’échappement en peinture

les lundis de 18 h 30 à 20 h 30
17 octobre 2011
14 novembre 2011
12 décembre 2011
16 janvier 2012
13 février 2012

Voici ce qu’on peut avancer au départ.
On ne peut tout peindre. Cela ne signifie pas qu’on peigne le pas-tout, même si on cherche à le faire en lui superposant une femme (nue en général). Plutôt est-ce dans la façon de peindre que pas-tout s’appréhende. Et c’est ce qui nous occupera.
D’autre part, c’est l’ab-sens qu’on peint dans cette « façon », au travers du lien du sens à la signification, lien qu’on traverse selon une version vers le Père pour y trouver la raison de l’incorporation du dire, un dire qui fait pulsion et qui pousse à la représentation en s’y incluant. Échappement encore, le hors point de vue qui est une vision (d’ensemble) scopique de l’œuvre et la supposition de tout ce que le tableau mobilise dans et au travers de sa représentation.
Ensuite on ira plus avant à considérer l’évolution de la manière de Titien, et la robustesse du Tintoret, comme une disjonction entre la fonction et l’objet qui la représente parce qu’elle vise à le prendre en charge. Tout cela se lit aussi dans Maldiney, et dans Lawrence Gowing à propos de Turner. La question est donc celle du voile, celle de l’écran, celle de l’effacement, de la griffure... Hartung peut-être. Giorgione sûrement.
L’échappement, c’est l’art, et l’art, du coup, c’est l’échappement. Mais, comme je l’ai déjà avancé dans mes articles de La Part de L’Œil, c’est la structure qui échappe.

Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles
Rue du Midi, 144, 1000 Bruxelles
Auditoire Geerinck
Entrée libre