dimanche 31 mai 2009

As Painting. Division and Displacement

As Painting. Division and Displacement
Edited by Philip Armstrong, Laura Lisbon and Stephen Melville
"As Painting, which accompanies an exhibition of the same name at the Wexner Center for the Arts, offers thought-provoking new perspectives on the evolution of painting in the United States and Europe since the mid-1960s. It illuminates the flexible boundaries of what can be seen or interpreted "as painting" and that medium's interrelationships with sculpture, photography, and installation, highlighting points of convergence and divergence.
The featured artists include such major figures as Daniel Buren, Donald Judd, Imi Knoebel, Sherrie Levine, Agnes Martin, Gerhard Richter, Robert Ryman, and Robert Smithson, as well as artists who are much less known, at least in the United States. Pivotal to the discussion is the work of a number of significant but relatively unfamiliar French painters, including Martin Barré, Christian Bonnefoi, Simon Hantaï, Michel Parmentier, and François Rouan. The book serves as an introduction to their work while providing fresh interpretations of the more familiar artists. Also highlighted are several artists not usually thought of as "painters," among them Polly Apfelbaum, Mel Bochner, Judd, Smithson, Anne Truitt, and James Welling.
The book features two extended essays, detailed commentaries on each of the twenty-six artists in the exhibition, and fourteen additional essays by artists and commentators noted for their engagement with the issues raised here. These include a commentary on Simon Hantaï by Alfred Pacquement, Director of the Centre Georges Pompidou in Paris; original essays by French critics Catherine Millet and Christian Prigent; interviews with artists Martin Barré and Mel Bochner; and a little-known set of notes by Jacques Lacan on the painting of François Rouan."
April 2001, 275 pp., 52 illus., 35 color
http://mitpress.mit.edu/catalog/item/default.asp?ttype=2&tid=4255

mardi 26 mai 2009

Le dessin hors papier

Le dessin hors papier
Publications de la Sorbonne
Richard Conte, Pascal Convert, Olivier Kaeppelin, Thierry Davila, Jacinto Lageira
"Ce que nous appelons ici « dessin hors papier » correspond à toutes les pratiques graphiques contemporaines qui suspendent l’usage du papier comme support d’un dessin. Ces pratiques ne sont certes pas nouvelles, mais suscitent de nos jours un incontestable regain d’intérêt. Ainsi, tout ou presque peut servir de subjectile aux desseins des artistes : le bleu du ciel, le café noir dans sa tasse, la peau des hommes et des animaux, un parking de supermarché, un rouleau de film super-huit, les écrans au format variable de nos nombreux appareils, le bouillon de culture d’un biologiste… Mais toutes ces excursions hors papier ne sont pas simple extension du domaine de la plume et du crayon, elles sont grosses de significations multiples qu’il convient d’analyser. C’est ce que propose cet ouvrage en réunissant les textes d’artistes, de chercheurs et de critiques, pour lesquels le dessin questionne son mode d’inscription dans le réel : c’est le cas de Convert ou d’Oppenheim, de Picasso, de Delvoye, ou encore de Barney, Achour, Moninot et de tant d’autres. Mais s’émanciper du papier n’est souvent qu’un moment de rupture dans la création d’une œuvre qui n’interdit nullement le carnet de croquis, le tirage d’une photo ou la confection d’un livre d’artiste. C’est donc moins l’abandon (d’ailleurs illusoire) du papier qui intéresse ici les auteurs, que la pertinence poïétique d’un phénomène saillant de la création actuelle."
Richard Conte
20 x 27cm, 235 p., ill.coul.
http://cerap.univ-paris1.fr/spip.php?rubrique191

samedi 16 mai 2009

Compass in Hand: Selections from The Judith Rothschild Foundation Contemporary Drawings Collection

MoMA
Compass in Hand: Selections from The Judith Rothschild Foundation Contemporary Drawings Collection
April 22, 2009–January 4, 2010
The Judith Rothschild Foundation Contemporary Drawings Collection, acquired by the Museum in 2005, is an extraordinary collection of over 2,500 contemporary works on paper. Through a selection of more than three hundred works, this first comprehensive presentation of the gift surveys the various methods and materials within the styles of gestural and geometric abstraction, representation and figuration, and systems-based and conceptual drawings. The exhibition brings together historical works by Lee Bontecou and Joseph Beuys; Minimalist and Conceptual works by Donald Judd and Hanne Darboven; detailed narrative drawings by Elizabeth Peyton and John Currin; collages by Amelie von Wulffen, Mona Hatoum, Lucy McKenzie and Paulina Olowska; and large-scale installations by Nate Lowman and Ján Mancuska, to name just a few. In its exploration of diverse artistic tendencies at the turn of the twenty-first century, this exhibition proudly celebrates the panoramic state of drawing today.
Organized by Christian Rattemeyer, The Harvey S. Shipley Miller Associate Curator of Drawings, with Cornelia H. Butler, The Robert Lehman Foundation Chief Curator of Drawings.
http://www.moma.org/visit/calendar/exhibitions/311

jeudi 14 mai 2009

Pratique et théorie de l'art. Master à finalité approfondie (accès au doctorat)

Pratique et théorie de l'art. Master à finalité approfondie (accès au doctorat) de l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles
Le master à finalité approfondie est accessible à tous les étudiants titulaire d'un diplôme de licence ou de master de l'enseignement supérieur artistique du domaine des arts plastiques visuels et de l'espace ou qui a réussi une année de master dont les acquis peuvent être valorisés. Il est également accessible aux étudiants justifiant d'une formation étrangère équivalente.
Ce programme est conçu comme espace de travail et de recherche en commun entre étudiants, enseignants plasticiens et théoriciens, artistes et chercheurs. Il vise aux développements artistique et théorique conduits en étroite corrélation. Son but est de mener une démarche de création de haut niveau dans le domaine des arts plastiques, visuels et de l'espace et de dispenser une formation à la recherche réflexive sur la pratique artistique et le design, notamment en vue de l'accès au doctorat en art et sciences de l'art. Ce programme bénéficie de l'infrastructure des ateliers de l'ARBA-ESA.
Le master à finalité approfondie se compose d'une partie artistique - l'élaboration et la présentation d'une œuvre - et d'une partie théorique - cours, séminaires, conférences et la rédaction d'un mémoire. Les aspects de recherche artistique et théorique sont menés conjointement et, lors du jury, examinés ensemble comme un tout. Dans les domaines du design, la recherche est le plus souvent menée en collaboration avec et dans le cadre de laboratoires de recherche et développement des entreprises tant privées que publiques. Dans le domaine de l'art une interaction s'établit entre l'œuvre et la réflexion théorique. Celle-ci participe au développement de la recherche artistique alors que cette dernière produit elle-même un savoir nouveau et de nouvelles compréhensions.
Le master à finalité approfondie est organisé en collaboration avec les Universités.
http://www.arba-esa.be/fr/cursus.php?p=71

mercredi 13 mai 2009

A l'atelier


Swann Mahieu (photo Anne Courtoy)

mardi 12 mai 2009

Giacometti l’Egyptien

Dessin d’Alberto Giacometti dans «Ägypten und Vorderasien» de Ludwig Curtius, Berlin, 1923.

Giacometti l’Egyptien
Kunsthaus Zürich
27 février – 24 mai 2009
Un aspect peu analysé de l’œuvre de Giacometti : une obstination du modèle égyptien.
“Des chefs-d’œuvre du Musée Egyptien de Berlin – bustes d’Akhenaton et de Néfertiti, statue-cube de Senemut, la «Tête verte» entre autres – entrent en dialogue direct avec les sculptures d’Alberto Giacometti. Il était profondément marqué par cet art : dans la concentration sur l’image humaine en quelques types élémentaires, dans le rapport entre le personnage et l’espace, dans l’intention artistique sous-jacente de conférer à l’individu un présent éternel. De sa jeunesse à la vieillesse il s’est approprié ces œuvres en les copiant. De nombreuses feuilles fascinantes permettent de se plonger dans cette confrontation couvrant plusieurs millénaires et ainsi de voir l’art de Giacometti ainsi que celui de l’Égypte ancienne sous un jour nouveau.”
http://www.kunsthaus.ch/fr/expositions/actuel/giacometti/?redirect_url=title%3DMethodologies



Alberto Giacometti, Akhenaton, env. 1921, crayon, 29,9 x 38,4 cm, Fondation Alberto et Annette Giacometti, Paris, © 2009 ProLitteris, Zürich.





Alberto Giacometti, Statue cube de Senemut, 1937(?), crayon, 22 x 18,7 cm, Fondation Alberto et Annette Giacometti, Paris, © 2009 ProLitteris, Zürich.

Alberto Giacometti, Der Garten des Ipy, 1942, plume, 25 x 18,8 cm, Privatsammlung, © 2009 ProLitteris, Zürich.

lundi 11 mai 2009

Sergei Eisenstein : The Mexican Drawings


Sergei Eisenstein : The Mexican Drawings
EXTRA CITY
Centrum voor hedendaagse kunst
Tulpstraat 79, 2060 Antwerp
3 April – 21 June 2009
Curators: Oksana Bulgakowa and Anselm Franke
In collaboration with MuHKA
“In 1944 Sergei Eisenstein wrote: “Walt Disney’s work is the most omni-appealing I’ve ever come across. In terms of material, Disney’s pictures are pure ecstasy – bearing all the traits of ecstasy (the immersion of self in nature and animals, etc.). Their comicality lies in the fact that the process of ecstasy is represented as an object: literalized, formalized.”
Eisenstein met Disney in 1930; he admired him deeply and was influenced by his work. In his theoretical project Method (1932–1948), which he initiated in Mexico, he devoted a chapter to Disney. In the manuscript of this unfinished book, Eisenstein examines modernity in its relation to archaic structures and analyzes artworks as reified imprints of pre-logical mentality, as collective dream images. The ecstatic state induced by art is an important starting point for his investigation and Disney becomes a central object of this analysis, as in his work the plasmatic qualities of form, colour, and rhythm, are combined with animism and totemism.”
http://www.metropolism.com/reviews/sergei-eisenstein-the-mexican-dr/

mercredi 6 mai 2009

Sylvie Pic : “Des espaces qualitatifs”

Sylvie Pic : “Des espaces qualitatifs”



To fold a hole (5), 2003. Acrylique et crayon blanc sur papier préparé à l’acrylique. Dimension de chaque pièce : 50 x 50 cm.

Acrylic and white pencil on paper primed with acrylic. Size of each piece : 50 x 50 cm.












Sylvie Pic : “Des espaces qualitatifs”
« Depuis 1989, je travaille sur des “modèles d'espaces”. Je m'explique : précédemment, pendant une douzaine d'années, j'avais travaillé sur des représentations d'architecture, des vues, toujours intérieures, d'espaces architecturaux. L'être (et le spectateur qui pouvait se projeter imaginairement en eux) était DANS ces espaces, ces espaces lui préexistaient, lui étaient donnés, comme sont donnés des lieux vides, vacants (l'espace euclidien, infini, homogène, isotrope).
Dans les séries suivantes (“Tores”, “Diallèles”, “Sommations”, “The Anatomy of Melancholy”, “La Reprise”, “To bindivide”, etc ... ) l'être FAIT l'espace, l'engendre à partir de lui-même, à partir d'un “geste” initial, d'une tension, d'une direction de l'effort qui lui sont propres (poussée verticale, écartement latéral, mouvement circulaire ...)
Aucun espace, aucune étendue ne préexistent à ce “geste”. Espace et étendue naissent par lui, se déploient et s'étendent par sa répétition et son amplification. Ainsi une morphologie naît. Autrement dit, être et espace sont dans un rapport – existentiel, charnel – de définition et d'extension mutuelles. A la limite, l'être EST cette topologie particulière ».

http://www.documentsdartistes.org/cgi-bin/site/affiche_art_web.cgi?&SEL=actualite&FULL=1&ACT=4&ID=51

“I have been working since 1989 on "space models". Before, I used to work on architectural representations, views, all interiors of architectural spaces. The being (and the spectator who could project imaginary into them) was IN these spaces; these pre-existing spaces that were given to him like empty, vacant places are given (Euclidian, infinite, homogeneous, isotropic).
In the series of works that followed ("Tori", "Dialleles", "Summations", "Lightening Act", "The Anatomy of Melancholy", "To Bindivide"...), the being makes the space, creates it, departing from himself, from an initial "gesture", a tension, an effort that comes from him (vertical thrust, lateral spreading, circular movement ...).
No space, no expanse was pre-existing to this "gesture". Space and expansion come into existence through it, develop and extend by its repetition ans amplification. The birth of a morphology is the result. Or : being and space are in an -existential, carnal- relationship of mutual definition and extension and in a way, the being IS this particular topology.”

http://www.drawingcenter.org/viewingprogram/share_portfolio.cfm?pf=968

Robert Morris's Blind Time Drawings

Robert Morris, Blind Time I, 1973

Raphaël Pirenne

Morris, Twombly, Dekooning, Un doigt dans l’œil...

« L'histoire de l'art, c'est une évidence, s'est créée à partir d'une théorie du voir et de la vision. De Vasari à Clement Greenberg, un même lieu commun se tisse en filigrane et conditionne au long ces théories de l'art : celui du primat de la vision au détriment des autres sens, notamment du toucher. Le voir aurait ainsi eu sans cesse à voir avec l'intellect et l'intelligence, tout en ayant charge de légitimer, sous son autorité cérébrale et intellectuelle, les beaux-arts. Quant au toucher, il renvoie au contact ou à la contiguïté, mais aussi à la main, et à l'activité manuelle de l'artiste. Que peuvent bien signifier ces dessins à l'aveugle effectués par Willem De Kooning ? Que se passe-t-il quand un artiste comme Cy Twombly décide de dessiner dans la pénombre et l'obscurité? Que veut nous dire Robert Morris à travers sa série Blind Time Drawings, produite les yeux bandés, en estimant le temps de réalisation de ses dessins, estimant le temps de son aveuglement ? Fermer les yeux, dessiner dans le noir, se bander les yeux, autant de stratégies mises en place pour s'aveugler, pour destituer l'autorité de la vision. Ces trois artistes proposeraient dans leur aveuglement de renverser ce primat de la vision au bénéfice de la tactilité et du toucher, comme pour rendre au dessin l'importance de la main et du corps. »
parution le lundi 02 octobre 2006
http://www.sicsic.be/?section=revue&livre=1


"This catalogue brings together for the first time 81 of Robert Morris's Blind Time Drawings, selected from the six series that make up the corpus of this work to which Morris has dedicated more than 30 years. The entire range is present from the early drawings of 1973 up to the Moral Drawings of 2000, with a particular emphasis on the fourth series, a group of works inspired by the writings of the philosopher Donald Davidson. Visually striking, the Blind Time Drawings, as the name implies, were executed by the artist with his eyes covered. Consisting of stark black-and-white contrasts, explosions of graphite, and obsessive markings that move organically throughout the page, the works are anything but haphazard. Morris followed a strict plan when doing the works, and his writing, which describes his process, is instrumental to understanding them."

Textes de Jean-Pierre Criqui, Donald Davidson et Robert Morris.

Paperback, 192 pages, Steidl/Centro Per L'arte Contemporanea Luigi Pecci, Prato; illustrated edition edition (August 15, 2005), English.

lundi 4 mai 2009

Jacqueline Mesmaeker

(SIC) présente
Jacqueline Mesmaeker
A Glimpse
Du 22 avril au 17 mai
Jeudi - Dimanche de 13h00 à 18h00
Et sur rendez-vous : +32 472 47 60 03
Vernissage le 22 avril à 18h00
54, Avenue Van Volxem
1190 Bruxelles

samedi 2 mai 2009

Laure Limongi


Laure Limongi, Je ne sais rien d'un homme quand je sais qu'il s'appelle Jacques, éd. Al Dante, 2004.
« [...] Certains jours, Jack aimerait écrire «une littérature qui se voit de loin». Il pense que ce serait utile, un peu comme les panneaux de signalisation, dans la rue. Sa contribution à l’ordre universel. Une clarification de la lecture du monde. La grammaire l’aiderait à tracer des droites et des angles droits, bannissant les courbes, les mouvements désordonnés. Il rêve de grandes pages A4 noircies en Times corps 11 sans trous, sans détours, avec de jolies marges, des points, des virgules, des paragraphes. Et même des guillemets. Ainsi les énoncés ne seraient-ils plus équivoques et peut-être l’angoisse moindre. Jack pense aussi que ça pourrait l’aider à cerner ses «je» et peut-être même à n’en garder qu’un. […] »

Laure Limongi, écrivain, directrice de la collection “Laureli” aux éditions Léo Scheer, aux activités multiples : écriture critique, collaborations musicales, etc.
Soyez curieux(ses) et découvrez … sur :
http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=112893127
http://www.myspace.com/laurelivres
http://www.rougelarsenrose.blogspot.com/

Le dessin et le renversement de la métaphysique


“[…] Que cherche la phénoménologie et qui nous intéresse directement ici pour évoquer le travail de Max Loreau? […] une plongée au cœur de la genèse des phénomènes […] D'abord cet essai inachevé, « Le dessin et le renversement de la métaphysique », par l'attention particulière qu'il porte aux premiers traits par lesquels l'artiste rompt avec le néant de la feuille blanche. Et naturellement, c'est Picasso qu'il évoque, ce génial dessinateur. L'intention de Loreau est clairement définie : « [...] comment aborder les œuvres pour retrouver la voie des trames primitives qui les animent [...] ». Et sa réponse trace précisément le sillon d'une pensée limpide dans son propos et riche dans ses ouvertures : si le dessin lui paraît être cette voie essentielle qui rompt avec la tradition métaphysique, c'est parce que précisément « le geste entre en action : alors tout se décide; là où l'instant d'avant il n'y avait que le blanc, le fil qui commence à se sécréter arrache au vide et au silence la genèse d'une apparence et, avec elle, l'apparence toute entière. »”

"Max Loreau et le chemin des origines", par Laurent Moosen, Le Carnet et les Instants n° 140.

Voir également Dossier “Hommage à Max Loreau”, La Part de l’Œil vol. 14 – 1998.

You are always someone else's monster


"Working according to topological procedures has had the considerable advantage that it has allowed us to leave the realm of traditional representation. Michel Serres has provided a particularly clear definition of these procedures, by way of a metaphor: "like the weaver or the knitter who move their fingers without seeing them, in them and through them, and not in the Euclidean cube"[3]. Working without seeing: this reminds me of Robert Morris sumptuous "blind drawings". Likewise some of the work developed at times in our studio in Brussels consists in a manipulation of topological surfaces[4]. Or rather, instead of the voluntarism implied by the action of 'manipulating', we might say that it is a matter of slipping into —yielding to — the logic of topological surfaces to explore their possibilities.

The world of images presupposes a subject of mastery such as Louis XIV contemplating his gardens at Versailles, to use another topos. The topological universe on the other hand forces on us an alienated subjective position, subjected to symbolic laws which are inherent in the logic of this or that specific topological surface. The subject is reduced to the status of an ant walking the topological surface in a loop, without any possible grasp of a totality, without any possible grasp of its path, in the form of a view or of an image. Could we then say that the creative subject has turned away from his narcissism and that this creative subject is subjected to the operation of the surface? There meaning ends: in this subject reduced to the experience of the surface. Very different is our relationship to the image. Isn't this relationship to the image ever and again a specular one? Isn't this relationship to the image ever and again the relentless repetition of the experience of the initial assumption of the infans in the face of the specular surface, of the mirror?[5] From a meeting with the topological surface derive entirely different subjective consequences. Identifying with the image in the mirror is clearly not the same as identifying with the possibilities of folds and furrows, of twists and turns of the surface."
[3] Michel Serres. Hermès V, Le passage du Nord-Ouest (Paris, Éd. de Minuit, 1980), p. 69.
[4] For further details concerning our teaching see Lucien Massaert. “Art and Theory. An Unorthodox Approach to Teaching,” in European Journal of Arts Education, volume III, issue 2-3, pp. 25-33.
[5] See Jacques Lacan. “Le stade du miroir comme formateur de la fonction du Je,” in Ecrits (Paris, Éd. du Seuil, 1966), pp. 93 à 100.
Lucien Massaert, “You are always someone else's monster”, in New Practices – New Pedagogies, Malcolm Miles, Routledge, London and New York, 2005.
http://www.elia-artschools.org/_downloads/publications/EJHAE/Massaert.pdf