samedi 16 juin 2012

Aurélie Gravelat expose

Specific Space
Aurélie Gravelat, Florine Leoni, Sylvain Baumann, Pierre Labat, Clément Laigle
exposition du 13 juin au 2 septembre 2012
à l'Atelier,
1, rue de chateaubriand
44000 Nantes
Aurélie Gravelat
http://www.mpvite.org/
http://www.aureliegravelat.net/

« Mes dessins ne montrent presque rien.

Cette épure est liée d’abord à une volonté de filtrer ce qui se donne à voir. D’éliminer les tracés, de ne réduire le dessin qu’à un essentiel. Une(des) ligne(s), dialoguent. Figures sur un fond blanc. Et puis sont en jeu des gestes francs : plis, coupe, déplacement, rupture ou retournement.
Je cherche cette simplicité par la répétition et les variations, infimes, du geste qui trace. Du mouvement pour lui-même. Il y a une attention au tracé, à la qualité d’une encre, au séchage, au collage. Des éléments qui déplacent, le dessin. Un dessin discret.
Le support – la feuille, la page – est le premier élément du dessin. La ligne se joue du bord, déborde. Et dialogue avec l’espace : celui même du dessin – le(s) blanc(s) – et au delà : le mur et le lieu ou le dessin s’inscrit / s’expose.
[…] Mon travail se nourrit d’un intérêt certain pour l’architecture et l’espace : j’écris : l’espace même du dessin, le(s) blancs du papier, et l’espace hors, la où le dessin s’expose / s’accroche/ déborde.
Mon appréciation de l’architecture se joue dans le « vivre » des espaces, les habiter, poétiquement. Il y également, pour moi toute la question de sa représentation, au regard des questions ouvertes par les traités de perspective à la renaissance, et de ses remises en cause.
Ce qui m’intéresse plus particulièrement aujourd’hui, dans cet amorce de réflexion sur la (re)présentation de l’espace, ne serait pas de l’ordre pas la représentation illusoire, mais projective. Des rapports entre plans et espace. Cartographie d’un espace. Ou plutôt anatomie.
La construction, les rabattements.
Et puis prendre en compte littéralement la planéité du support sur lequel je dessine. »
Aurélie Gravelat. Extrait du dossier de presse.
http://www.mpvite.org/ressource/image-agenda/DP-SPECIFIC-SPACE-BD.pdf

lundi 11 juin 2012

Thierry Goffart expose

Thierry Goffart
expose
Au fil de l’eau
dessins
du 8 au 30 juin 2012
à la Galerie Didier Devillez
53, rue Emmanuel Van Driessche
1050 Bruxelles



dimanche 10 juin 2012

Exposition des travaux des étudiants

Exposition des travaux des étudiants
de master 1 et 2.
Vous pouvez nous retrouver à l’ex-Dexia Center, 50 rue de l’Ecuyer, 1000 Bruxelles, le jeudi 21 juin à partir de 18 h ou les vendredi 22, samedi 23 et dimanche 24 juin de 14 à 18 h.


Exposition Pierre Buraglio

Exposition Pierre Buraglio
Galerie Jean Fournier
22 Rue du Bac, 75007 Paris.


Pierre Buraglio, Kamerad I, 2000-2011, 65 x 92 cm.

« La belle exposition Buraglio actuellement présentée par la galerie Jean Fournier (jusqu'au 30 juin) me paraît constituer par elle-même une réponse cinglante à un propos de Wim Delvoye relevé dans Le Monde du 31 mai : « Il y a une débilisation de notre culture et j'en suis le complice ». Buraglio s'est déjà exprimé sur ce thème : « Je me refuse à céder aux sirènes du désenchantement, au nihilisme nouvelle manière, et invite mon entourage plus jeune à faire de même, à résister aux discours qui instillent l'engourdissement, font frein, inhibent... Je suis las de lire ou entendre tel ou tel nous asséner : « ère du vide », « tyrannie du vide », « société du non sens... Je ne sais si ces thuriféraires du malheur mesurent à quel point leur accent rappelle celui d'une certaine extrême-droite. Ne retrouve-t-on pas chez eux un ton à la Drieu la Rochelle ?... » Buraglio ne se complaira jamais dans la débilisation de la culture et n'en sera évidemment jamais le complice. Il n'en restera pas moins un témoin passionné de son temps par les moyens volontairement humbles de son art.
Volontairement humbles : Pierre Buraglio a depuis toujours adopté « Le parti pris des restes » (c'est le titre de son exposition) […]. Aujourd'hui, Le parti pris des restes fait aussi référence au Parti pris des choses publié par Francis Ponge en 1942 […]. Buraglio […] a souvent récupéré des traces de son œuvre. Il emploie des scories, note Gilbert Lascault : « Elles sont vouées d'abord à la poubelle : des débris, des traces, laissées à des étapes de son travail. Plus tard il les reprend. Il les récupère. Il les recueille. Il les « réutilise » dans un processus de recyclage. » […] Voyez les peintures et les dessins du Parti pris des restes, entendez, par métonymie, les murmures et les cris qu'ils portent. […] »
Jean-Luc Chalumeau
07-06-2012

http://www.visuelimage.com/
http://www.galerie-jeanfournier.com/artist_detail.php?ar=101&af=1&p=3&g=2