mercredi 5 octobre 2011

René Lew, 5 conférences

René Lew
Psychanalyste, Paris

5 conférences
2011 - 2012

L’échappement en peinture

les lundis de 18 h 30 à 20 h 30
17 octobre 2011
14 novembre 2011
12 décembre 2011
16 janvier 2012
13 février 2012

Voici ce qu’on peut avancer au départ.
On ne peut tout peindre. Cela ne signifie pas qu’on peigne le pas-tout, même si on cherche à le faire en lui superposant une femme (nue en général). Plutôt est-ce dans la façon de peindre que pas-tout s’appréhende. Et c’est ce qui nous occupera.
D’autre part, c’est l’ab-sens qu’on peint dans cette « façon », au travers du lien du sens à la signification, lien qu’on traverse selon une version vers le Père pour y trouver la raison de l’incorporation du dire, un dire qui fait pulsion et qui pousse à la représentation en s’y incluant. Échappement encore, le hors point de vue qui est une vision (d’ensemble) scopique de l’œuvre et la supposition de tout ce que le tableau mobilise dans et au travers de sa représentation.
Ensuite on ira plus avant à considérer l’évolution de la manière de Titien, et la robustesse du Tintoret, comme une disjonction entre la fonction et l’objet qui la représente parce qu’elle vise à le prendre en charge. Tout cela se lit aussi dans Maldiney, et dans Lawrence Gowing à propos de Turner. La question est donc celle du voile, celle de l’écran, celle de l’effacement, de la griffure... Hartung peut-être. Giorgione sûrement.
L’échappement, c’est l’art, et l’art, du coup, c’est l’échappement. Mais, comme je l’ai déjà avancé dans mes articles de La Part de L’Œil, c’est la structure qui échappe.

Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles
Rue du Midi, 144, 1000 Bruxelles
Auditoire Geerinck
Entrée libre

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