et “Quelques parcours à partir des mots de Jacques Derrida (Le vocabulaire de la déconstruction)”
http://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0508252020.html
ainsi que son blog :
http://pierredelayin.blogspot.com/
blog de l'“Orloeuvre” qui retrace quelques cheminements à travers le projet de l'Orloeuvre, tel qu'il est visible sur le site www.idixa.net
par exemple :
Hypothèse de Jacques Derrida : "Dans le dessin ou dans la peinture, il s'agit de restituer la vue par suppléance, supplémentation ou substitution"
http://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0604020831.html
« Cette hypothèse, Derrida l'appelle hypothèse de la vue. Il l'évoque au début de son texte, Mémoires d'aveugle (1990), mais on la trouve déjà dans le titre de l'article qui clôt La vérité en peinture (publié en 1978) "Restitutions". Elle se dédouble en deux postulats : premièrement, tout dessinateur est aveugle; deuxièmement, tout dessin d'aveugle évoque l'origine ou la possibilité même du dessin. Pour qu'il y ait dessin, il faut qu'il y ait eu, au commencement, retrait de la vue, un frayage à partir duquel le trait du dessin a été tracé, laissant à son tour la place à la figure. Sans ce trou, cet œil crevé (comme celui du Cyclope), cet aveuglement initial, il n'y aurait même pas eu de trait.
Le dessin d'aveugle est paradigmatique de l'acte de dessiner car tout dessin présuppose une perte initiale qu'il vient effacer en rendant la vue. »
http://pierredelayin.blogspot.com/
blog de l'“Orloeuvre” qui retrace quelques cheminements à travers le projet de l'Orloeuvre, tel qu'il est visible sur le site www.idixa.net
par exemple :
Hypothèse de Jacques Derrida : "Dans le dessin ou dans la peinture, il s'agit de restituer la vue par suppléance, supplémentation ou substitution"
http://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0604020831.html
« Cette hypothèse, Derrida l'appelle hypothèse de la vue. Il l'évoque au début de son texte, Mémoires d'aveugle (1990), mais on la trouve déjà dans le titre de l'article qui clôt La vérité en peinture (publié en 1978) "Restitutions". Elle se dédouble en deux postulats : premièrement, tout dessinateur est aveugle; deuxièmement, tout dessin d'aveugle évoque l'origine ou la possibilité même du dessin. Pour qu'il y ait dessin, il faut qu'il y ait eu, au commencement, retrait de la vue, un frayage à partir duquel le trait du dessin a été tracé, laissant à son tour la place à la figure. Sans ce trou, cet œil crevé (comme celui du Cyclope), cet aveuglement initial, il n'y aurait même pas eu de trait.
Le dessin d'aveugle est paradigmatique de l'acte de dessiner car tout dessin présuppose une perte initiale qu'il vient effacer en rendant la vue. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire