
http://www.catherinebastide.com/?S-TZ_OFFSET=0&-N-REFRESH-artistviews,t43
Ce titre en hommage à Rosalind Krauss. This title in tribute to Rosalind Krauss. Nous tentons de rassembler quelques informations dans le champ du dessin et quelques pistes de réflexion. We try to gather some information in the field of drawing and some elements of theory.

« George Whitman est parti retrouver certains illustres clients de sa librairie tels Jack Kerouac et Allen Ginsberg : le fondateur de Shakespeare and Company, à Paris (5e), s'est éteint mercredi 14 décembre, à l'âge de 98 ans, « en paix, chez lui dans l'appartement au-dessus de sa librairie », annonce la page Facebook de Shakespeare and Co.
Il s'installe alors au 37, rue de la Bûcherie, en face de Notre-Dame, dans un immeuble racheté pour trois fois rien, et parvient à faire à nouveau de Shakespeare and Company le rendez-vous des amateurs de littérature anglophone.
“Sylvia Beach opened Shakespeare and Company, the first English-language bookshop and lending library in Paris, at 12 rue de l’Odéon, across the road from Monnier’s La Maison des Amis des Livres.
We are really excited to be working with Marega Palser from the Mr & Mrs Clark Performance Company for the December edition of The Drawing Theatre. Marega is a dancer and performance artist and will be basing the event around her latest production 'Sometimes We Look', a site specific combination of dance, drawing and animation.

Jeudi 15 décembre 2011
Le parcours proposé aboutira aux dessins ultimes de Rodin qui permettent de saisir l’extraordinaire tension introduite par l’artiste entre le naturalisme d’un dessin, captant un geste, un mouvement, dans toute son immédiateté et sa justesse, et l’indépendance grandissante du trait et de la couleur.
Jaakko Hintikka, La vérité est-elle ineffable ? et autres essais, éditions de l'Eclat, 1994.
Jason Hicklin, Kenmare River West Cork.
Dance/Draw
Institute of Contemporary Art / ICA
Janine Antoni, Loving Care, 1993. Performance with Loving Care hair dye in “Natural Black,” Anthony d’Offay Gallery, London, September 10, 1993. Photographed by Prudence Cumming Associates, Courtesy of the artist and Luhring Augustine, New York. © Janine Antoni.

Deuxième journée de recherche consacrée à Aby Warburg, Ernst Cassirer et Erwin Panofsky :
« L’amateur ou le chercheur curieux de la puissance significative de l’image se voit aujourd’hui confronté à une profusion de discours sur l’image et sur l’art puisqu’à ces disciplines traditionnelles que sont la philosophie de l’art, l’esthétique et l’histoire de l’art se sont ajoutées les visual studies, la Bildkritik, la Bildwissenschaft ou encore l’anthropologie du visuel. Interroger les fondements philosophiques des discours consacrés à l’image (d’art) et tout particulièrement la possibilité d’une pensée de l’image, au double sens du génitif subjectif et objectif, nous semble donc de la première importance. Selon quelles modalités en effet faut-il aborder l’image (notamment d’art) et son mode spécifique de signification ? Comment dégager ses éléments les plus signifiants et est-il possible de les « traduire » en un discours ? Nous souhaitons examiner ces questions d’une portée philosophique générale sous le filtre des théories et des pratiques d’Aby Warburg, d’Ernst Cassirer et d’Erwin Panofsky qui se sont attachés à la question de la signification de l’image en l’ancrant dans son contexte culturel, historique et anthropologique. Le fait qu’ils contribuent tous trois à théoriser l’histoire de l’art sous la forme qu’elle prend à la fin du 19e et au début du 20e nous invitera à nous demander si l’histoire de l’art constitue un lieu privilégié pour penser l’articulation de l’image et du langage, de l’image et de l’histoire.
Parce qu’il est devenu de coutume d’opposer Warburg à Panofsky, et d’ancrer la pratique iconologique de ce dernier dans le sillage néo-kantien de Cassirer, nous avons pris le parti d’étudier plutôt la constellation qu’ils forment et qui les rassemble autour du problème de la signification de l’image et de la spécificité de la pensée qui y est à l’œuvre. Iconologie critique, méthode iconologique, philosophie des formes symboliques constituent en effet des variations sur la façon d’envisager la pensée, le langage et l’image ainsi que leurs rapports. […] Parler de « sens de l’image », avancer même que l’image « pense », implique non seulement que l’on reconnaît l’existence d’une logique propre à l’image dont l’organisation interne est productrice de signification, mais que l’on voie en elle le travail d’un certain logos. C’est ce positionnement autrement plus polémique que nous avons à cœur d’explorer. […] »
« […] Autre particularité du livre, bien que son titre annonce qu’il va s’agir de dessins faits par des enfants, aucun dessin ne s’y trouve ou interprété ou mis en illustration d’un propos théorique […] se justifie par l’objet même de l’ouvrage qui n’est pas de nous éclairer sur telle ou telle interprétation, mais de mettre l’accent au contraire sur l’attitude profonde que l’analyste doit adopter pour saisir l’essentiel du propos qui lui est adressé. S’il ne s’agit pas d’une innovation, sa position constitue un rappel nécessaire, rappel qui s’applique bien sûr à l’utilisation du dessin dans l’approche psychanalytique mais également à tous les outils utilisés que l’on désigne habituellement sous le terme d’objets de la médiation thérapeutique. (cf. le livre Les médiations thérapeutiques, Érès 2011 sous la direction d’Anne Brun)
« Il s’agit au sein de ce blog de travail universitaire collectif créé en 2008, intitulé La Figure dans le paysage, de revenir sur le médium artistique du fascicule imprimé ou de la simple page A4 dactylographiée, figures inaugurées par les artistes conceptuels, pour repérer les perspectives de nouvelles formes liées aux médias et dispositifs numériques qui remettent en cause la prééminence de la reliure et du feuilletage et restituent à la page le paradigme du wunderblock. […] » 
« Il ne faut pas confondre nouvelles formes du livre et nouvelles formes de la lecture, qui elles, remettent en cause le livre ordinaire comme lieu unique de la lecture, certes, mais revenir sur Le Livre à venir de Maurice Blanchot participe de la remise en cause du livre de type codex (le cahier de feuilles porteuses de texte), et l’article de Blanchot qui donne son titre au livre est centré sur l’idée du livre selon Mallarmé, premier acteur-déconstructeur du livre de type codex, exemplifié par le poème Un coup de dés jamais n’abolira jamais le hasard (1897-1914) […] »
« Le dernier livre de Bernard Stiegler, Ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue, de la pharmacologie, s’ouvre sur une redéfinition de l’objet transitionnel, qui n’existe que parce qu’il ouvre un «espace transitionnel». Repartant de Winnicott, et de ce premier espace transitionnel de la mère à l’enfant, qui passe par cet objet, on ne peut s’empêcher de trouver dans ces cinq premières pages, l’éclaircissement théorique qui nous serait utile pour définir le livre, d’autant que subrepticement, le livre d’enfant s’est glissé dans les corpus de livres d’artistes, qui est notre objet d’étude. Le livre convient à la définition de l’objet transitionnel tel que le décrit Stiegler, un pharmakon. Quand au livre d’artiste, numérique ou non, si le livre d’artiste est un livre, la question peut se poser ainsi : Quand y-a-t-il livre d’artiste? […] »
« Matériaux pour une lecture du livre, repris de l’édition ancienne Garnier Flammarion, où le texte est très annoté pour en faciliter la lecture. Nous reprenons quasiment l’ensemble de cet appareil critique indispensable et nous restituons au-dessous une forme de lecture linéaire du poème avec les notes qui en explicitent les zones syntaxiques obscures. […] » 



On lui doit de nombreux ouvrages sur les grands peintres : Nicolas Poussin (Flammarion), Jacques Blanchard : 1600-1638 (Musée des Beaux-Arts de Rennes), Fragonard (Skira), Jacques Stella : 1596-1657 (Serge Domini), Georges de la Tour (Flammarion) et Tout l'œuvre peint de Georges de la Tour (Rizzoli-Flammarion) ou encore Rubens : la galerie Médicis au palais du Luxembourg (Rizzoli).
Théorie générale de l'histoire de l'art (Odile Jacob), Histoire de l'art : architecture, sculpture, peinture (Flammarion) réédité en 2009 et Peut-on parler d'une "peinture pompier" (PUF).
http://www.livreshebdo.fr/les-gens/actualites/deces-de-jacques-thuillier/7525.aspx
Jocelyn Benoist, Représentations sans objet aux origines de la phénoménologie et de la philosophie analytique, Presses Universitaires de France (PUF) (30 septembre 2001)
"Dans l’essai intitulé Le Dialogue, François Cheng écrit : « Le destin a voulu qu’à partir d’un certain moment de ma vie, je sois devenu porteur de deux langues, chinoise et française…. J’ai tenté de relever le défi en assumant, à ma manière, les deux langues, jusqu’à en tirer les extrêmes conséquences ». En effet, s’il a choisi, vers le début des années 1970, le français comme langue de création, il n’a pas abandonné celle qu’il désigne comme sa « vieille nourrice fidèle », puisque son langage poétique, ou plutôt le métalangage tout à fait original qu’il a créé, constitue une mise en symbiose unique des deux langues. Mais le dialogue établi par François Cheng n’est pas seulement d’ordre linguistique : dans son voyage d’un continent à un autre, il n’a rien perdu de son « terreau natif », dont la longue tradition littéraire et artistique n’a cessé de l’inspirer, tandis qu’il découvrait la France et s’enrichissait de sa « meilleure part ». Élu à l’Académie française en 2002 et récompensé par de nombreux prix littéraires nationaux et étrangers, François Cheng incarne la rencontre entre deux langues et deux cultures. Pénétrer dans sa création, en chercher les secrets – sens et beauté réunis – et en même temps rendre hommage, à travers cet écrivain français venu de « l’orient de tout », aux littératures des deux pays, autant de raisons pour organiser un colloque réunissant des spécialistes français et chinois sur le sujet."
Vendredi 14, samedi 15, dimanche 16 octobre 2011.
Luc Richir : Liminaire
Jean-François Bert : Marcel Mauss, un observateur de la vie économique réelle
Marcel Mauss : La hausse des prix est un bien
Patrizia Ciambelli & Claudine Vassas : “La Boîte en os” ou de l’art d’adopter des têtes
Eliane Escoubas : Le schématique et le symbolique à l’horizon de l’esthétique. Kant et Schelling
Marc Groenen : Images de mains de la préhistoire
Claude Imbert : La monnaie du regard
Chakè Matossian : Sauver la face du Peuple : le don de Michelet
Marie Preston : Le geste du kolam
Luc Richir : La lettre du don
Jean-Michel Servet : Monnaie et esprit du don
Ets. Decoux : Pour Madame Colon
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René Lew : Les Ménines : peindre le "pur" symbolique ?
Lucien Massaert : L’ombilic Rubens
Jean Petitot : Morphologie et Esthétique structurale : de Goethe à Lévi-Strauss
Elisabeth Rigal : De la peinture comme “contre-perception”. Sur le “tournant théologique” de l’esthétique phénoménologique
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Dossier Benjamin Fondane
Olivier Salazar-Ferrer, Ramona Fotiade, Nadja Cohen : Benjamin Fondane. Esthétique et cinéma
Benjamin Fondane : Le poème cinématographique (1929)
