Symposium - Practice makes Perfect
Theorising Method in Visual Research
Swansea Metropolitan University Sept 6th & 7th 2012
Early Bird Registration Now Open
http://www.smu.ac.uk/practicemakesperfect/
This two-day symposium brings together post-graduate, post-doctoral and independent researchers to present and debate the issue of methodology in practice-based and practice-led research. This is an opportunity to theorise methods within a methodological framework in
order to generate dialogues and synthesise potential models that move the debate forward.
Key note speaker confirmed; Dr Jac Saorsa
Dr Jac Saorsa is a visual artist, writer and researcher in art practice and philosophy. She has exhibited her work and lectured internationally and is currently Programme Director of the MA/MFA Fine Art at Cardiff Metropolitan University School of Art and Design where she lectures in the theory and practice of drawing. Recent publications include her second book, Narrating the Catastrophe: an artist’s dialogue with Deleuze and Ricoeur, 2011, Intellect Books.
mercredi 18 juillet 2012
samedi 14 juillet 2012
Colloque Henri Maldiney
Colloque Henri Maldiney : une existence philosophique. Traversées phénoménologiques
LYON / ENS PARIS
12 octobre 2012 à Lyon
13 et 14 octobre 2012 à l’ENS PARIS, rue d’Ulm
Organisateurs : Archives Husserl, Faculté de Philosophie de l’Université Jean Moulin Lyon 3, Association Internationale Henri Maldiney
2012, Henri Maldiney entre dans sa centième année. Opportunité pour à la fois célébrer l’homme et le penseur, distinguer une pensée singulière et lui donner toute sa mesure. Maldiney a passé sa vie de penseur à interpeler les traditions de pensée qu’elles soient philosophique, métaphysique, phénoménologique, esthétique ou psychiatrique. Ses interrogations furent à maintes reprises d’authentiques moments de rencontres tant intellectuelles qu’humaines.
12 octobre à Lyon
A l’Université Jean Moulin Lyon 3 – Amphithéâtre Huvelin 15, quai Claude Bernard Lyon 7ème
Matin : Esthétique et architecture
Ouverture du colloque : Jean-Philippe Pierron
Jean-Pierre Charcosset : Maldiney, lecteur de Francis Ponge
Mauro Carbone : Maldiney et la peinture de Cézanne
Jiang Dandan : Le surgissement dans l’Ouvert : évènement esthétique chez Henri Maldiney
Andréas Pinoti : La monumentalité
Chris Younès : A l’épreuve d’exister, transpassabilté et transpossibilité
Après-midi : Esthétique et psychiatrie
Raphaëlle Cazal : Architecture et existence : le renouvellement maldinéen de la pensée heideggérienne de l’habiter
Michèle Gennart : Être soi et prendre corps, Une illustration de l’apport de Maldiney à la psychiatrie phénoménologique
Dr Pierre-Marie Charazac : Apport de Maldiney dans la pratique psychiatrique
Table ronde : Maldiney maître de pensée : Pierre Mathey, Stéphane Deluermoz, Roger Dextre, Noémie Meguerditchian
Journées des 13 et 14 octobre
À l’Ecole Normale Supérieure, salle Dessane, 45, rue d’Ulm, Paris 5ème
13 octobre rue d’Ulm
Ouverture du colloque : Jocelyn Benoist
Matin
Renaud Barbaras, L’essence de la réceptivité : transpassibilité ou désir ?
Bernard Rordorf, Jacques Schotte, l’ami, l’ouvreur
Francis Wybrands, L’écriture la voix
Après-midi
Eliane Escoubas, HOMO PICTOR, De la sensibilité à l’œuvre
Yannick Courtel, Quand le poème ne dit rien. Notes sur quelques vers de W. Stevens
Rita Messori, L’esthétique du paysage chez Henri Maldiney
14 octobre rue d’Ulm
Matin
Sarah Brunel, "Entre Un et Rien" : dépassement ou retour de l'ontologie ?
Marlène Zarader, Une philosophie de l’avènement
Frédéric Jacquet, Sentir et exister – seul l’événement est à vivre
Après-midi
Pierre Sauvanet¸ La question du rythme dans l’œuvre d’Henri Maldiney : approche et discussion
Françoise Dastur, Langage Parole et existence (à partir de Aîtres de la langue et demeures de la pensée et Regard Parole Espace)
LYON / ENS PARIS
12 octobre 2012 à Lyon
13 et 14 octobre 2012 à l’ENS PARIS, rue d’Ulm
Organisateurs : Archives Husserl, Faculté de Philosophie de l’Université Jean Moulin Lyon 3, Association Internationale Henri Maldiney
2012, Henri Maldiney entre dans sa centième année. Opportunité pour à la fois célébrer l’homme et le penseur, distinguer une pensée singulière et lui donner toute sa mesure. Maldiney a passé sa vie de penseur à interpeler les traditions de pensée qu’elles soient philosophique, métaphysique, phénoménologique, esthétique ou psychiatrique. Ses interrogations furent à maintes reprises d’authentiques moments de rencontres tant intellectuelles qu’humaines.
Réédition de Regard Parole Espace aux Editions du Cerf
12 octobre à Lyon
A l’Université Jean Moulin Lyon 3 – Amphithéâtre Huvelin 15, quai Claude Bernard Lyon 7ème
Matin : Esthétique et architecture
Ouverture du colloque : Jean-Philippe Pierron
Jean-Pierre Charcosset : Maldiney, lecteur de Francis Ponge
Mauro Carbone : Maldiney et la peinture de Cézanne
Jiang Dandan : Le surgissement dans l’Ouvert : évènement esthétique chez Henri Maldiney
Andréas Pinoti : La monumentalité
Chris Younès : A l’épreuve d’exister, transpassabilté et transpossibilité
Après-midi : Esthétique et psychiatrie
Raphaëlle Cazal : Architecture et existence : le renouvellement maldinéen de la pensée heideggérienne de l’habiter
Michèle Gennart : Être soi et prendre corps, Une illustration de l’apport de Maldiney à la psychiatrie phénoménologique
Dr Pierre-Marie Charazac : Apport de Maldiney dans la pratique psychiatrique
Table ronde : Maldiney maître de pensée : Pierre Mathey, Stéphane Deluermoz, Roger Dextre, Noémie Meguerditchian
Journées des 13 et 14 octobre
À l’Ecole Normale Supérieure, salle Dessane, 45, rue d’Ulm, Paris 5ème
13 octobre rue d’Ulm
Ouverture du colloque : Jocelyn Benoist
Matin
Renaud Barbaras, L’essence de la réceptivité : transpassibilité ou désir ?
Bernard Rordorf, Jacques Schotte, l’ami, l’ouvreur
Francis Wybrands, L’écriture la voix
Après-midi
Eliane Escoubas, HOMO PICTOR, De la sensibilité à l’œuvre
Yannick Courtel, Quand le poème ne dit rien. Notes sur quelques vers de W. Stevens
Rita Messori, L’esthétique du paysage chez Henri Maldiney
14 octobre rue d’Ulm
Matin
Sarah Brunel, "Entre Un et Rien" : dépassement ou retour de l'ontologie ?
Marlène Zarader, Une philosophie de l’avènement
Frédéric Jacquet, Sentir et exister – seul l’événement est à vivre
Après-midi
Pierre Sauvanet¸ La question du rythme dans l’œuvre d’Henri Maldiney : approche et discussion
Françoise Dastur, Langage Parole et existence (à partir de Aîtres de la langue et demeures de la pensée et Regard Parole Espace)
dimanche 8 juillet 2012
Amélie de Beauffort expose
Amélie de Beauffort
“La pierre dans les yeux” du 07 / 07 au 31 / 07 / 2012
ouvert pendant les vacances et les weekends
Sabine Wachters Fine Arts
Gallery Knokke Golvenstraat 11
8300 Knokke-Zoute, Be
+32 (0) 50.61.58.35
http://www.sabinewachters.com/index.php?article_id=1
« L’œil de Méduse a tapé dans celui d’Amélie de Beauffort qui, à la suite de Persée et de tant d’artistes, a interprété ce moment étrange qu’on appelle le ‘regard’. Elle a voulu aller y voir et s’est saisie de Méduse. Elle nous propose une réflexion sur le parcours qui rattache le mythe à la vie, Méduse aux méduses, « pourquoi ce terrible nom pour un être si charmant ? » demandait Michelet alors même qu’il défendait la Sorcière. La psychanalyse aura dévoilé l’association entre le regard pétrifiant de Méduse et le sexe de la femme, de la mère sans doute. Face à la grande méduse animale évoluant sur un écran de cinéma, Paul Valéry, fasciné, voyait un « songe d’Eros » dépassant toute impudicité humaine.
Le référent des photogrammes nous est donné à voir dans les volumes noirs fixés au mur et ces volumes eux-mêmes cachent, sous la noirceur de l’encre, la transparence un peu opaque de leur matériau, le calque en polyester. Chevelure de Méduse autant que bouclier convexe, les volumes noirs tranchés à la main, encrés au rouleau, transformés en volumes par des mouvements de torsion et de retournement, se font miroir noir montrant la présence de l’opacité au revers du brillant. […] Le jeu sur les transparences et la réversibilité se retrouve dans les formes géométriques aux couleurs vives et affirmatives apposées au mur Elles exposent en quelque sorte l’écrasement des méduses, leur aplatissement, la géométrisation de leur mouvement et de leur volume. Si l’ondulation des ombrelles se trouve évidemment rigidifié par les lignes droites et les angles, l’impossibilité de la capture reste quant à elle maintenue par des effets optiques. Le rouleau encreur se bloque aux lisières des bandes collées et la couleur des bandes face au regardeur se trouve en fait au revers de la feuille.
Œil, regard, volume, rythme, mouvement, lumière sont autant de questions plastiques fondamentales auxquelles les méduses nous invitent à réfléchir. Surtout celles qui ont des ocelles, comme Aurelia aurita. Amélie de Beauffort, en allant les photographier, les a en quelque sorte interviewées, elles se sont vues. La méduse ocellée réagit à la lumière par une accélération du rythme, lequel est aussi produit par les influx sensoriels. L’ocelle n’est pas « l’image schématique de l’oeil », affirmait Roger Caillois qui proposait de voir deux réalités distinctes mais similaires quant à « la forme circulaire commune à l’organe et au dessin ». Chez l’homme, ajoutait Caillois, l’effet optique de l’ocelle « met en branle l’imagination ». Pas de science sans imagination, d’où peut être le terme « eye-like bodies » choisi par Edward Forbes pour parler des ocelles dans son étude sur les méduses.
[…] De par leur matière aussi les méduses rencontrent la question du regard. La matière transparente, un peu visqueuse, gélatineuse, glissante, de même que le milieu dans lequel la méduse se meut rappellent les conditions mêmes du visible, ce sans quoi, au dire d’Aristote, l’on ne verrait pas : le diaphane. L’eau et l’air sont le diaphane dans lequel la vision advient par l’intermédiaire des couleurs. L’œil voit parce qu’il participe au diaphane, il en est fait.
Les recherches d’Amélie de Beauffort indiquent comme une confidence reçue du monde animal et qui importe à l’œuvre d’art. La méduse possède un pouvoir urticant ; n’est-ce pas là que nous touchons à l’une des fonctions premières de l’œuvre d’art ? »
Chakè Matossian
dossier de presse disponible sur www.debeauffort.net
http://www.debeauffort.net/pdf/presse%20web%20ds%20les%20yeux.pdf
Le dossier de presse comporte le texte complet de Chakè Matossian.
“La pierre dans les yeux” du 07 / 07 au 31 / 07 / 2012
ouvert pendant les vacances et les weekends
Sabine Wachters Fine Arts
Gallery Knokke Golvenstraat 11
8300 Knokke-Zoute, Be
+32 (0) 50.61.58.35
http://www.sabinewachters.com/index.php?article_id=1
« L’œil de Méduse a tapé dans celui d’Amélie de Beauffort qui, à la suite de Persée et de tant d’artistes, a interprété ce moment étrange qu’on appelle le ‘regard’. Elle a voulu aller y voir et s’est saisie de Méduse. Elle nous propose une réflexion sur le parcours qui rattache le mythe à la vie, Méduse aux méduses, « pourquoi ce terrible nom pour un être si charmant ? » demandait Michelet alors même qu’il défendait la Sorcière. La psychanalyse aura dévoilé l’association entre le regard pétrifiant de Méduse et le sexe de la femme, de la mère sans doute. Face à la grande méduse animale évoluant sur un écran de cinéma, Paul Valéry, fasciné, voyait un « songe d’Eros » dépassant toute impudicité humaine.
Ce n’est donc pas comme Persée, par la confrontation mortelle, maîtrisante, qu’Amélie de Beauffort aborde le monde de Méduse. Elle entre en contact avec ce monde, le fait sien. Alors que la monstrueuse (trop belle ?) tête de la Gorgone pétrifie [« On dit que ce prodige est pire qu’un tonnerre, qu’il ne faut que le voir pour n’être plus que pierre » (Corneille, Andromède, IV, iv)], l’atmosphère créée par les œuvres d’Amélie de Beauffort relève du mouvement, des méandres, de la sinuosité, de la transparence qui n’empêche ni la noirceur ni la disparition. L’artiste se sert de l’appareil photographique non comme du bouclier de Persée mais pour montrer et être à son tour montrée par les méduses, pour détourner l’appareil de sa fonction mortelle de capture et le forcer à recevoir l’éblouissement d’un miroir mouvant, l’eau de la mer touchée par la lumière. On se souviendra des extraordinaires vélins de Charles Alexandre Lesueur atteignant la limite du visible, la mouvance transparente de la tache pour illustrer l’Histoire générale des méduses de François Péron. Si Amélie de Beauffort a conservé quelque chose du mythe de Méduse c’est l’élément temporel, celui de l’instant, de la fulgurance dans laquelle se croisent de manière fatale deux yeux. Il nous semble même les percevoir dans le fond de l’un des photogrammes qui tentent d’échapper à la fixité et disent la pure présence du mouvement, le devenir de la forme par le mouvement.
La constellation du sculpteur III, poinçons sur impression jet d’encre pigmentaire, 2012Le référent des photogrammes nous est donné à voir dans les volumes noirs fixés au mur et ces volumes eux-mêmes cachent, sous la noirceur de l’encre, la transparence un peu opaque de leur matériau, le calque en polyester. Chevelure de Méduse autant que bouclier convexe, les volumes noirs tranchés à la main, encrés au rouleau, transformés en volumes par des mouvements de torsion et de retournement, se font miroir noir montrant la présence de l’opacité au revers du brillant. […] Le jeu sur les transparences et la réversibilité se retrouve dans les formes géométriques aux couleurs vives et affirmatives apposées au mur Elles exposent en quelque sorte l’écrasement des méduses, leur aplatissement, la géométrisation de leur mouvement et de leur volume. Si l’ondulation des ombrelles se trouve évidemment rigidifié par les lignes droites et les angles, l’impossibilité de la capture reste quant à elle maintenue par des effets optiques. Le rouleau encreur se bloque aux lisières des bandes collées et la couleur des bandes face au regardeur se trouve en fait au revers de la feuille.
Œil, regard, volume, rythme, mouvement, lumière sont autant de questions plastiques fondamentales auxquelles les méduses nous invitent à réfléchir. Surtout celles qui ont des ocelles, comme Aurelia aurita. Amélie de Beauffort, en allant les photographier, les a en quelque sorte interviewées, elles se sont vues. La méduse ocellée réagit à la lumière par une accélération du rythme, lequel est aussi produit par les influx sensoriels. L’ocelle n’est pas « l’image schématique de l’oeil », affirmait Roger Caillois qui proposait de voir deux réalités distinctes mais similaires quant à « la forme circulaire commune à l’organe et au dessin ». Chez l’homme, ajoutait Caillois, l’effet optique de l’ocelle « met en branle l’imagination ». Pas de science sans imagination, d’où peut être le terme « eye-like bodies » choisi par Edward Forbes pour parler des ocelles dans son étude sur les méduses.
[…] De par leur matière aussi les méduses rencontrent la question du regard. La matière transparente, un peu visqueuse, gélatineuse, glissante, de même que le milieu dans lequel la méduse se meut rappellent les conditions mêmes du visible, ce sans quoi, au dire d’Aristote, l’on ne verrait pas : le diaphane. L’eau et l’air sont le diaphane dans lequel la vision advient par l’intermédiaire des couleurs. L’œil voit parce qu’il participe au diaphane, il en est fait.
Les recherches d’Amélie de Beauffort indiquent comme une confidence reçue du monde animal et qui importe à l’œuvre d’art. La méduse possède un pouvoir urticant ; n’est-ce pas là que nous touchons à l’une des fonctions premières de l’œuvre d’art ? »
Chakè Matossian
dossier de presse disponible sur www.debeauffort.net
http://www.debeauffort.net/pdf/presse%20web%20ds%20les%20yeux.pdf
Le dossier de presse comporte le texte complet de Chakè Matossian.
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